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LÉGISLATURE 15 - VOTE n° 1101

L'amendement n° 351 de Mme Karamanli à l'article 15 ter du projet de loi pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie (nouvelle lecture).

REJETÉ
POUR 19
ABSTENTION 3
CONTRE 51

Résultat du vote

Les députés ont rejeté le 26 juillet 2018 l'amendement n° 351 de Mme Karamanli à l'article 15 ter du projet de loi pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie (nouvelle lecture).

Au total, 73 députés ont pris part au vote : 70 % ont voté contre, 26 % ont voté en faveur, et 4 % se sont abstenus.

Infos

Date 26 juillet 2018
Type de vote Amendement
Dossier Immigration maîtrisée, droit d'asile effectif et intégration réussie

La position des groupes

POUR
Nouvelle Gauche
Mouvement Démocrate et apparentés
Gauche démocrate et républicaine
La France insoumise
CONTRE
Non inscrit
UDI, Agir et Indépendants
La République en Marche

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Date 26 juillet 2018
Type de vote Amendement
Dossier Immigration maîtrisée, droit d'asile effectif et intégration réussie

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L'auteure de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Marietta Karamanli

Marietta Karamanli

Sarthe (72)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

Cet amendement vise à supprimer la possibilité de placer des mineurs en centre de rétention.

En effet, la rétention administrative de mineurs – accompagnés ou non – est contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant ainsi qu’aux articles 3, 5 et 8 de la CEDH.

Dans une décision du 8 février 2018, le Défenseur des droits appelle l’attention du Premier ministre sur la hausse préoccupante de ces placements (Décision n° 2018‑045). Depuis le 1er janvier 2018, on dénombre en effet 40 cas d’enfants placés en CRA, sans compter les enfants retenus à Mayotte. En 2017, ce nombre s’est élevé à 275, soit presque autant que pour les années 2012, 2013, 2014 et 2015 réunies. Là encore, il n’est pas tenu compte de la situation particulière de Mayotte, où 4285 enfants ont été enfermés en centre de rétention en 2016. De même, les données précitées ne comprennent pas les enfants placés en zone d’attente.

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avait condamné la France en 2016 pour des « pratiques dégradantes » à l’encontre des enfants enfermés. Mais cela n’a pas suffi à faire bouger les lignes.

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

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