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LÉGISLATURE 15 - VOTE n° 1884

L'amendement n° 101 de M. Dumont à l'article 9 du projet de loi pour la conservation et la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris et instituant une souscription nationale à cet effet (première lecture).

REJETÉ
POUR 10
ABSTENTION 3
CONTRE 33

Résultat du vote

Les députés ont rejeté le 10 mai 2019 l'amendement n° 101 de M. Dumont à l'article 9 du projet de loi pour la conservation et la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris et instituant une souscription nationale à cet effet (première lecture).

Au total, 46 députés ont pris part au vote : 72 % ont voté contre, 22 % ont voté en faveur, et 7 % se sont abstenus.

Infos

Date 10 mai 2019
Type de vote Amendement
Dossier Restauration de Notre-Dame de Paris

La position des groupes

POUR
Non inscrit
Socialistes et apparentés
Les Républicains
UDI, Agir et Indépendants
CONTRE
Libertés et Territoires
Mouvement Démocrate et apparentés
La République en Marche

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Date 10 mai 2019
Type de vote Amendement
Dossier Restauration de Notre-Dame de Paris

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L'auteur de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Pierre-Henri Dumont

Pierre-Henri Dumont

Pas-de-Calais (62)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

L’engagement politique du Président de la République de reconstruire en cinq ans la cathédrale Notre Dame de Paris ne doit pas mettre en péril la qualité des travaux de restauration et leur durabilité face aux outrages du temps. Il a fallu 182 années pour bâtir l’édifice. Aussi, vouloir reconstruite Notre Dame de Paris en cinq ans semble illusoire. Il est donc nécessaire de supprimer toute notion de délai de rénovation, tant un tel chantier est par nature intemporel et doit donc être déconnecté du temps des Hommes et du temps politique, par essence pour plus restreint.

Par ailleurs, restaurer trop vite concentrerait de très nombreux corps de métiers sur le site, créant les risques d’un incendie identique à celui de l’hôtel Lambert, tout en privant d’autres monuments en restauration de la main d’œuvre dont ils ont besoin.

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

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