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LÉGISLATURE 15 - VOTE n° 1972

L'amendement de suppression n° 64 de Mme Thourot à l'article 4 de la proposition de loi d'orientation et de programmation relative à la sécurité intérieure (première lecture).

ADOPTÉ
POUR 28
ABSTENTION 1
CONTRE 11

Résultat du vote

Les députés ont adopté le 20 juin 2019 l'amendement de suppression n° 64 de Mme Thourot à l'article 4 de la proposition de loi d'orientation et de programmation relative à la sécurité intérieure (première lecture).

Au total, 40 députés ont pris part au vote : 70 % ont voté en faveur, 28 % ont voté contre, et 3 % se sont abstenus.

Infos

Date 20 juin 2019
Type de vote Amendement
Dossier Loi de programmation sur la sécurité intérieure

La position des groupes

POUR
Gauche démocrate et républicaine
La République en Marche
Mouvement Démocrate et apparentés
Socialistes et apparentés
CONTRE
Non inscrit
Les Républicains

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Date 20 juin 2019
Type de vote Amendement
Dossier Loi de programmation sur la sécurité intérieure

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L'auteure de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Alice Thourot

Alice Thourot

Drôme (26)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

Cet article propose l’instauration de peines minimales de prison, dites « peines planchers », à l’égard des personnes reconnues coupables d’un crime ou d’un délit commis contre un gendarme, un policier, un sapeur-pompier ou un douanier, sauf décision contraire de la juridiction.

Le mécanisme des « peines plancher » vient limiter le pouvoir de fixation de la peine par les juridictions alors même que ces dernières prennent déjà en compte la récidive légale, la qualité de la victime ou les circonstances aggravantes prévues par le code pénal quand des personnes dépositaires de l’autorité publique sont victimes d’atteinte à leur vie ou leur intégrité physique.

Outre qu’il s’agit d’une mesure de défiance à l’égard de l’autorité judiciaire, le mécanisme des peines planchers ne s’est pas révélé particulièrement efficace pour prévenir la récidive et n’a même pas abouti à une augmentation significative des peines d’emprisonnement prononcées. C’est pourquoi, le législateur l’a supprimé dans la loi du 15 août 2014 relative à l’individualisation des peines et renforçant l’efficacité des sanctions pénales.

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

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