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LÉGISLATURE 15 - VOTE n° 552

L'amendement n° 978 de Mme Ressiguier après l'article 26 du projet de loi pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie (première lecture).

REJETÉ
POUR 12
ABSTENTION 3
CONTRE 91

Résultat du vote

Les députés ont rejeté le 22 avril 2018 l'amendement n° 978 de Mme Ressiguier après l'article 26 du projet de loi pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie (première lecture).

Au total, 106 députés ont pris part au vote : 86 % ont voté contre, 11 % ont voté en faveur, et 3 % se sont abstenus.

Infos

Date 22 avril 2018
Type de vote Amendement
Dossier Immigration maîtrisée, droit d'asile effectif et intégration réussie

La position des groupes

POUR
Nouvelle Gauche
Gauche démocrate et républicaine
La France insoumise
CONTRE
Non inscrit
Les Républicains
Mouvement Démocrate et apparentés
UDI, Agir et Indépendants
La République en Marche

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Date 22 avril 2018
Type de vote Amendement
Dossier Immigration maîtrisée, droit d'asile effectif et intégration réussie

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L'auteure de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Muriel Ressiguier

Muriel Ressiguier

Hérault (34)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

Par cet amendement, en cohérence avec le Livret “Migrations” de la France insoumise (“Respecter les migrants, régler les causes des migrations” https ://avenirencommun.fr/le-livret-migrations/), nous proposons d’autoriser les demandeurs d’asile à travailler pendant la période d’attente d’examen de leur dossier jusqu’à une durée de 9 mois (article L. 744-11 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile). Par ailleurs, c’est également une mise en cohérence avec le « paquet Asile » du Parlement Européen de 2013, qui autorise les demandeurs d’asile à travailler pendant la période d’attente d’examen de leur dossier.

En effet, le montant journalier de l’allocation pour demandeur d’asile (Annexe 7-1 mentionnée à l’article D. 744-26 du CESEDA, et réglée par décret n° 2015-1329 du 21 octobre 2015 relatif à l’allocation pour demandeur d’asile) s’élève à seulement 6,80 euros (10,20 euros pour deux personnes) journaliers. Ce montant peut être majoré de 5,40 euros à chaque demandeur d’asile ayant accepté l’offre de prise en charge et auquel aucune place d’hébergement ne peut être proposée…

Afin que les demandeurs d’asile puissent ainsi compléter le faible niveau de cette allocation, il est proposé qu’ils puissent être autorisés à travailler, et au bout de neuf mois, ils peuvent en outre solliciter une autorisation de travail par le droit commun (article L. 744-11 du CESEDA).

En outre, dans une logique similaire à celle de la prime d’activité (L842-1 et suivants du code de la sécurité sociale) qui a remplacé la prime pour l’emploi et le RSA activité depuis la loi Rebsamen du 17 août 2015, il est proposé que le montant d’allocation pour demandeur d’asile du bénéficiaire qui travaille soit diminué à due concurrence.

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

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