Soutenez-nous !
LÉGISLATURE 15 - VOTE n° 603

L'amendement n° 42 de Mme Elimas après l'article 2 du projet de loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes (première lecture).

REJETÉ
POUR 27
ABSTENTION 2
CONTRE 41

Résultat du vote

Les députés ont rejeté le 16 mai 2018 l'amendement n° 42 de Mme Elimas après l'article 2 du projet de loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes (première lecture).

Au total, 70 députés ont pris part au vote : 59 % ont voté contre, 39 % ont voté en faveur, et 3 % se sont abstenus.

Infos

Date 16 mai 2018
Type de vote Amendement
Dossier Lutte contre les violences sexuelles et sexistes

La position des groupes

POUR
Nouvelle Gauche
Les Républicains
Mouvement Démocrate et apparentés
Gauche démocrate et républicaine
UDI, Agir et Indépendants
La France insoumise
CONTRE
La République en Marche

Ce vote n'est pas compréhensible ?

Certains votes peuvent être compliqués à comprendre. Comment savoir à quoi correspond un article dans un projet de loi ? Comment connaître le contenu de tel amendement ?

Pas de problème, l’équipe de Datan contextualise et simplifie certains votes.

Vous souhaitez que l'on vous explique ce vote ? Demandez-nous-le !

Infos

Date 16 mai 2018
Type de vote Amendement
Dossier Lutte contre les violences sexuelles et sexistes

En savoir plus

L'auteure de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Nathalie Elimas

Nathalie Elimas

Val-d'oise (95)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

L’inceste existe depuis la nuit des temps mais n’est pas toujours puni.

Aujourd’hui cela représente au moins 75 % des violences sexuelles sur mineurs ; 4 millions de français déclarent avoir été victimes d’inceste.

Il s’agit d’un sujet de société, pourtant personne n’en parle, c’est le propre d’un tabou.

Pour lutter contre un fléau, il faut commencer par le nommer or, dans le code pénal, les faits incestueux ne sont considérés que comme une circonstance aggravante d’un viol ou d’un attouchement.

Personne ne peut apporter un « consentement » libre et éclairé à l’inceste.

Constatant la nécessité de poser clairement l’interdit de l’inceste en définissant la spécificité de l’infraction, nous demandons au Gouvernement de remettre un rapport au Parlement.

Nous voulons que les violences sexuelles intrafamiliales soient vraiment prises en compte à la hauteur de leur spécificité et de leur impact.

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

En savoir plus