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LÉGISLATURE 15 - VOTE n° 607

L'amendement n° 164 de Mme Lasserre-David après l'article 2 bis du projet de loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes (première lecture).

REJETÉ
POUR 14
ABSTENTION 4
CONTRE 60

Résultat du vote

Les députés ont rejeté le 16 mai 2018 l'amendement n° 164 de Mme Lasserre-David après l'article 2 bis du projet de loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes (première lecture).

Au total, 78 députés ont pris part au vote : 77 % ont voté contre, 18 % ont voté en faveur, et 5 % se sont abstenus.

Infos

Date 16 mai 2018
Type de vote Amendement
Dossier Lutte contre les violences sexuelles et sexistes

La position des groupes

POUR
Nouvelle Gauche
Mouvement Démocrate et apparentés
UDI, Agir et Indépendants
CONTRE
Les Républicains
Gauche démocrate et républicaine
La République en Marche
La France insoumise

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Date 16 mai 2018
Type de vote Amendement
Dossier Lutte contre les violences sexuelles et sexistes

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L'auteure de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Florence Lasserre

Florence Lasserre

Pyrénées-Atlantiques (64)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

Le présent amendement vise à imposer aux établissements proposant des activités physiques et sportives de déclarer les bénévoles auxquels elles font appel auprès des services départementaux chargés de la cohésion sociale.

Les retours d’expériences, dont disposent les associations de prévention de risques pédophiles en milieu sportif et d’aide aux victimes, laissent apparaître que les prédateurs sexuels sollicitent bien souvent des missions d’éducateurs sportifs leur permettant d’être au contact de sportifs mineurs au travers de fonctions d’encadrement.

Dans le but de prévenir de tels risques, les éducateurs sportifs, professionnels comme bénévoles, sont soumis à la même obligation d’honorabilité. Cependant, si cette condition est étroitement contrôlée par les services préfectoraux à l’occasion de la délivrance des cartes d’éducateurs sportifs professionnels, elle ne trouve aucune traduction concrète vis-à-vis des éducateurs sportifs bénévoles.

Afin de lutter contre un phénomène qui est loin d’être isolé, il est indispensable de prévenir les situations dans lesquelles des personnes condamnées au titre de crimes ou délits prévus par les dispositions du code pénal, peuvent être autorisées à encadrer bénévolement des mineurs au sein de clubs sportifs.

Tel est l’objet du présent amendement qui tend à créer une obligation de déclaration des encadrants sportifs bénévoles auprès des services de la cohésion sociale dans le département, à l’image de ce qui existe déjà pour l’accueil collectif des mineurs via l’application TAM (Téléprocédure d’accueil des mineurs), laissant aux clubs sportifs la responsabilité de tirer les conséquences d’un manquement à l’obligation d’honorabilité d’un de ses éducateurs sportifs bénévoles.

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

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