Soutenez-nous !
LÉGISLATURE 15 - VOTE n° 674

L'amendement n° 2457 de M. Garot après l'article 11 undecies du projet de loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable (première lecture).

REJETÉ
POUR 15
ABSTENTION 3
CONTRE 34

Résultat du vote

Les députés ont rejeté le 26 mai 2018 l'amendement n° 2457 de M. Garot après l'article 11 undecies du projet de loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable (première lecture).

Au total, 52 députés ont pris part au vote : 65 % ont voté contre, 29 % ont voté en faveur, et 6 % se sont abstenus.

Infos

Date 26 mai 2018
Type de vote Amendement
Dossier Equilibre des relations commerciales dans le secteur agro-alimentaire (EGALIM)

La position des groupes

POUR
Non inscrit
Les Républicains
Gauche démocrate et républicaine
Nouvelle Gauche
La France insoumise
UDI, Agir et Indépendants
CONTRE
La République en Marche
Mouvement Démocrate et apparentés

Ce vote n'est pas compréhensible ?

Certains votes peuvent être compliqués à comprendre. Comment savoir à quoi correspond un article dans un projet de loi ? Comment connaître le contenu de tel amendement ?

Pas de problème, l’équipe de Datan contextualise et simplifie certains votes.

Vous souhaitez que l'on vous explique ce vote ? Demandez-nous-le !

Infos

Date 26 mai 2018
Type de vote Amendement
Dossier Equilibre des relations commerciales dans le secteur agro-alimentaire (EGALIM)

En savoir plus

L'auteur de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Guillaume Garot

Guillaume Garot

Mayenne (53)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

Dans le discours qu’il a prononcé à Rungis, le Président de la République a souligné l’importance des travaux des États généraux de l’alimentation qu’il a souhaité mettre en place. Il a exposé leurs deux objectifs :

1 - « permettre aux agriculteurs de vivre du juste prix payé, de permettre à tous dans la chaine de valeurs de vivre dignement » ;

2 - « permettre à chacune et chacun d’avoir accès à une alimentation saine, durable, sûre ».

Pour ce faire, il a exposé le besoin, non pas d’« ajustements techniques », qui seraient en réalité insuffisants, mais d’un « changement profond de paradigme » selon ses mots.

Nous soutenons cette volonté de changement de paradigme qui, notamment, avait aussi été avancée par M. le Ministre Nicolas Hulot à travers la signature d’un appel pour une exception agri-culturelle en novembre 2016 dans lequel il est demandé que l’Agriculture puisse échapper aux règles communes des échanges mondiaux au regard des enjeux portés par ce secteur.

Dès-lors, il apparaît essentiel que la France inscrive dans son droit la philosophie d’un changement de paradigme agricole et alimentaire. Celui-ci ne pouvant être réalisé sans un profond changement de paradigme commercial, elle se doit dès-lors de promouvoir ce changement dans les instances européennes comme internationales.

Une exception culturelle existe. Elle a été obtenue par la France dans les années 1980 notamment grâce à l’action du Président Mitterrand. Utopique à l’origine, cette exception a permis notamment de sauver le cinéma Français. L’alimentation est un fait culturel premier car intime à chaque peuple en regard de ses territoires et de son histoire. Le présent amendement propose que la France, qui a obtenu le classement au patrimoine mondial du repas à la française reconnaisse la singularité culturelle de l’agriculture et de l’alimentation dans le commerce.

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

En savoir plus