Soutenez-nous !
LÉGISLATURE 15 - VOTE n° 755

L'amendement n° 323 de M. Lurton et l'amendement identique à l'article 25 du projet de loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (première lecture).

REJETÉ
POUR 13
ABSTENTION 4
CONTRE 55

Résultat du vote

Les députés ont rejeté le 02 juin 2018 l'amendement n° 323 de M. Lurton et l'amendement identique à l'article 25 du projet de loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (première lecture).

Au total, 72 députés ont pris part au vote : 76 % ont voté contre, 18 % ont voté en faveur, et 6 % se sont abstenus.

Infos

Date 02 juin 2018
Type de vote Amendement
Dossier Evolution du logement, de l’aménagement et du numérique (ELAN)

La position des groupes

POUR
Non inscrit
Les Républicains
Gauche démocrate et républicaine
La France insoumise
CONTRE
Mouvement Démocrate et apparentés
La République en Marche

Ce vote n'est pas compréhensible ?

Certains votes peuvent être compliqués à comprendre. Comment savoir à quoi correspond un article dans un projet de loi ? Comment connaître le contenu de tel amendement ?

Pas de problème, l’équipe de Datan contextualise et simplifie certains votes.

Vous souhaitez que l'on vous explique ce vote ? Demandez-nous-le !

Infos

Date 02 juin 2018
Type de vote Amendement
Dossier Evolution du logement, de l’aménagement et du numérique (ELAN)

En savoir plus

L'auteur de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Gilles Lurton

Gilles Lurton

Ille-et-Vilaine (35)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

Parmi les populations locataires de logements à loyer modéré, il arrive souvent qu’un certain nombre d’entre elles se trouvent confronté à des difficultés sociales, économiques ou familiales. Ces difficultés peuvent nécessiter un accompagnement particulier des services sociaux compétents mais également du bailleur social. Dans de telles circonstances, la proximité de l’organisme de gestion du logement est un atout essentiel pour trouver les meilleures solutions d’accompagnement et de réinsertion dans le logement à chaque fois que cela s’avère nécessaire.

De même, il paraît essentiel à l’auteur de l’amendement que les collectivités locales puissent continuer de disposer d’organismes de proximité administrés par des élus et des représentants des locataires proches des habitants et parfaitement avertis des dossiers locaux. C’est également une des conditions du développement des logements à loyer modéré correspondant à la réalité des territoires. En effet, les besoins en termes de logements en général et de logements sociaux en particuliers sont très souvent différents d’un territoire à l’autre, et ce, au sein même d’un département. C’est aussi une des conditions d’un entretien permanent et de qualité du patrimoine bâti existant.

Le Ministre de la cohésion des territoires, avait lui-même, au cours d’une séance de Questions au Gouvernement du 08 mars dernier, affirmé qu’il n’y aurait « pas de seuil minimal, s’agissant de la taille, pour l’existence d’un organisme ».

Aussi, le présent amendement vise à supprimer toute référence à un seuil de 15 000 logements en deçà duquel les organismes HLM auraient obligation de se regrouper, créant de fait une distension des relations entre le bailleur, son territoire et les occupants de ses logements.

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

En savoir plus