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LÉGISLATURE 15 - VOTE n° 816

L'amendement n° 346 de M. Di Filippo et l'amendement identique après l'article 40 du projet de loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (première lecture).

REJETÉ
POUR 23
ABSTENTION 10
CONTRE 97

Résultat du vote

Les députés ont rejeté le 05 juin 2018 l'amendement n° 346 de M. Di Filippo et l'amendement identique après l'article 40 du projet de loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (première lecture).

Au total, 130 députés ont pris part au vote : 75 % ont voté contre, 18 % ont voté en faveur, et 8 % se sont abstenus.

Infos

Date 05 juin 2018
Type de vote Amendement
Dossier Evolution du logement, de l’aménagement et du numérique (ELAN)

La position des groupes

POUR
Non inscrit
Les Républicains
UDI, Agir et Indépendants
CONTRE
Nouvelle Gauche
Mouvement Démocrate et apparentés
La République en Marche

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Date 05 juin 2018
Type de vote Amendement
Dossier Evolution du logement, de l’aménagement et du numérique (ELAN)

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L'auteur de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Fabien Di Filippo

Fabien Di Filippo

Moselle (57)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

Cet amendement vise à améliorer la sécurité et la tranquillité dans le parc locatif social en facilitant les procédures d’expulsion des locataires causant des troubles de voisinage graves et répétés.

Les bailleurs sociaux sont responsables de leurs locataires, au même titre que tout bailleur. Le faible recours des bailleurs sociaux à la procédure d’expulsion entretient un sentiment d’impunité pour les fauteurs de trouble et un sentiment d’injustice pour ceux qui en sont victimes au quotidien.

L’expulsion des fauteurs de troubles dans les habitations à loyer modéré doit donc être facilitée.

Le motif de trouble de voisinage doit faire partie des clauses limitatives au droit au maintien dans les lieux du parc social, et l’expulsion doit être systématique lorsque celui-ci est reconnu comme grave et persistant par une décision passée en force de chose jugée au tribunal d’instance du ressort dans lequel est situé l’immeuble.

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

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