L'amendement n° 1298 de M. Jean-Louis Bricout après l'article 81 de la seconde partie du projet de loi de finances pour 2019 - Mission Relations avec les collectivités territoriales (première lecture).
REJETÉRésultat du vote
Les députés ont rejeté le 08 novembre 2018 l'amendement n° 1298 de M. Jean-Louis Bricout après l'article 81 de la seconde partie du projet de loi de finances pour 2019 - Mission Relations avec les collectivités territoriales (première lecture).
Au total, 35 députés ont pris part au vote : 71 % ont voté contre, 17 % ont voté en faveur, et 11 % se sont abstenus.
La position des groupes
Les votes des députés et des groupes
Exposé des motifs de l'amendement
L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.
Cet amendement porté par le groupe Socialistes et apparentés propose de relever de 5 % à 6,5 % le plafond des deux prélèvements (sur le « stock » et sur le « flux ») du produit des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) perçu par les départements l’année précédant la répartition du fonds national de péréquation des DMTO qui est abondé par ces deux prélèvements.
Créé par la loi de finances pour 2011, le fonds national de péréquation des DMTO des départements est régi par l’article L3335.2 du code général des collectivités territoriales.
Le fonds est alimenté par deux prélèvements. Le premier prélèvement, dit « sur stock » concerne les départements dont le montant de DMTO par habitant perçu l’année dernière est supérieur à 75 % de la moyenne nationale. Le second prélèvement, dit « sur flux », concerne les départements dont les DMTO connaissant une progression supérieure à deux fois l’inflation et dont le montant par habitant perçu l’année dernière est supérieur de 75 % de la moyenne nationale.
Le montant de chaque prélèvement est plafonné à 5 % du produit des DMTO perçu par le département l’année précédant la répartition.
Le fonds est ensuite réparti entre les départements dont le potentiel financier par habitant est inférieur à la moyenne nationale ou dont le revenu par habitant est inférieur à la moyenne nationale, selon trois parts respectivement réparties en fonction :
- du revenu par habitant multiplié par la population DGF
- du potentiel financier par habitant multiplié par la population DGF
- du montant par habitant de DMTO
- sur stock : 326,2 millions d'euros
- sur flux : 446,1 millions d'euros
Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale