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LÉGISLATURE 15 - VOTE n° 1460

L'amendement n° 602 de M. Bernalicis à l'article 32 du projet de loi de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice (première lecture).

REJETÉ
POUR 1
ABSTENTION 1
CONTRE 25

Résultat du vote

Les députés ont rejeté le 23 novembre 2018 l'amendement n° 602 de M. Bernalicis à l'article 32 du projet de loi de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice (première lecture).

Au total, 27 députés ont pris part au vote : 93 % ont voté contre, 4 % ont voté en faveur, et 4 % se sont abstenus.

Infos

Date 23 novembre 2018
Type de vote Amendement
Dossier Loi de programmation de la justice 2018-2022

La position des groupes

POUR
La France insoumise
CONTRE
Non inscrit
Socialistes et apparentés
Les Républicains
Mouvement Démocrate et apparentés
La République en Marche

Infos

Date 23 novembre 2018
Type de vote Amendement
Dossier Loi de programmation de la justice 2018-2022

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L'auteur de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Ugo Bernalicis

Ugo Bernalicis

Nord (59)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

Cet amendement vise à prévoir la présence d’un avocat lors d’une perquisition, que celle-ci soit effectuée avec ou sans l'assentiment de la personne perquisitionnée.

Si le code de procédure pénale ne l’interdit pas, il ne prévoit pas non plus l’assistance de l’avocat pendant une perquisition pénale, contrairement aux cas de visites domiciliaires. Il s’agit de mettre fin à cette absence de statut de l’avocat en perquisition et aux incertitudes qui en résultent, notamment au regard de la législation européenne.

D’un point de vue pratique, et afin de ne pas retarder l’action des forces de police et de gendarmerie, des conventions locales avec chaque bâtonnier devront être établies afin de permettre la présence d’un avocat dès le début de chaque perquisition. L’objectif est qu’avant toute perquisition (avec ou sans consentement) les services mandatés pour une perquisition adresseront une demande au service de l’accès aux droit qui désigneront, au nom du Bâtonnier, les avocats inscrit à l’aide juridictionnel, devant suivre la perquisition sans assentiment, ou la perquisition avec assentiment si la personne qui a consenti a la perquisition n'a pas choisi son propre avocat.

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

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