L'amendement n° 45 de M. Lauzzana à l'article 5 de la proposition de loi visant à renforcer la prise en charge des cancers pédiatriques par la recherche, le soutien aux aidants familiaux, la formation des professionnels et le droit à l'oubli (première lecture).
ADOPTÉRésultat du vote
Les députés ont adopté le 29 novembre 2018 l'amendement n° 45 de M. Lauzzana à l'article 5 de la proposition de loi visant à renforcer la prise en charge des cancers pédiatriques par la recherche, le soutien aux aidants familiaux, la formation des professionnels et le droit à l'oubli (première lecture).
Au total, 90 députés ont pris part au vote : 99 % ont voté en faveur, 1 % ont voté contre, et 0 % se sont abstenus.
Infos
Date | 29 novembre 2018 | |
Type de vote | Amendement | |
Dossier | Prise en charge des cancers pédiatriques |
La position des groupes
Les votes des députés et des groupes
Exposé des motifs de l'amendement
L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.
L’extension du délai de 5 ans entre la fin du protocole thérapeutique et le droit à l’oubli pour toutes les pathologies cancéreuses permettrait de faire bénéficier à tous la possibilité d’accéder au crédit après un cancer. Il s’agit d’un engagement du Président de la République et d’une avancée positive souhaitée par le législateur.
Toutefois, les auditions ont révélé l’absence de données statistiques concernant les cancers survenus pour les différentes catégories d’âge et il est donc apparu nécessaire de produire ces données avant toute évolution du droit. Un amendement a été adopté en ce sens en commission pour qu’un rapport sur les possibilités d’évolution de la convention AERAS pour les pathologies cancéreuses survenues entre 18 et 21 ans soit rendu au Parlement. Ce rapport pourra être étendu à l’ensemble des catégories d’âge.
A partir de ce rapport, l’État, les organisations professionnelles représentant les établissements de crédit, les sociétés de financement, les entreprises d’assurance, les mutuelles et les institutions de prévoyance ainsi que des organisations nationales représentant les malades et les usagers du système de santé agréées ou représentant les personnes handicapées devront engager des négociations pour faire évoluer cette convention. Cet amendement précise qu’une telle négociation devra être engagée au plus tard dans les 12 mois à compter de la promulgation de la loi.
Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale