L'amendement n° 581 de M. Raux à l'article 4 B (supprimé) du projet de loi visant à sécuriser et réguler l'espace numérique (première lecture).
REJETÉRésultat du vote
Les députés ont rejeté le 05 octobre 2023 l'amendement n° 581 de M. Raux à l'article 4 B (supprimé) du projet de loi visant à sécuriser et réguler l'espace numérique (première lecture).
Au total, 74 députés ont pris part au vote : 58 % ont voté contre, 23 % ont voté en faveur, et 19 % se sont abstenus.
Infos
Date | 05 octobre 2023 | |
Type de vote | Amendement | |
Dossier | Projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique |
La position des groupes
Les votes des députés et des groupes
Exposé des motifs de l'amendement
L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.
Cet amendement rétablit, dans une version remaniée, l’article supprimé en commission spéciale visant à mettre en œuvre la recommandation n° 10 du rapport de la Délégation aux droits des femmes du Sénat « Porno : l’enfer du décor ». Il répond également à une des recommandations du rapport « Pornocriminalité : mettons fin à l’impunité de l’industrie pornographique ! » du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes.
Il s’agit, d’une part, de renforcer le droit à l’oubli des personnes qui auraient consenti précédemment à la publication d’un contenu à caractère pornographique dans lequel elles sont présentes, tout comme, d’autre part, d’offrir un nouveau moyen de lutter contre la diffusion non consentie de contenus à caractère pornographique.
La présente rédaction ne se cantonne pas aux actrices et acteurs pornographiques et à l’état de l’accord de cession des droits. La réalité de la diffusion actuelle de contenus à caractère pornographique conduit à ne pas uniquement considérer les personnes exerçant une activité professionnelle dans l’industrie pornographique mais également tout individu qui peut être amené à publier de lui-même du contenu en ligne, tel qu’on peut l’observer sur les plateformes Onlyfans, Mym, Fansly, Just for fans... Ces personnes choisissent librement de diffuser leurs contenus pornographiques ; elles doivent en conséquence disposer d’un véritable droit à l’oubli.
Tel est l’objet du présent amendement.
Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale