L'amendement n° 1624 du Gouvernement après l'article 47 du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 (première lecture).
ADOPTÉRésultat du vote
Les députés ont adopté le 26 octobre 2018 l'amendement n° 1624 du Gouvernement après l'article 47 du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 (première lecture).
Au total, 54 députés ont pris part au vote : 100 % ont voté en faveur, 0 % ont voté contre, et 0 % se sont abstenus.
Infos
Date | 26 octobre 2018 | |
Type de vote | Amendement | |
Dossier | Loi de financement de la sécurité sociale 2019 |
La position des groupes
Les votes des députés et des groupes
Exposé des motifs de l'amendement
L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.
Le récent rapport de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) relatif au congé de paternité a mis en exergue la situation particulièrement délicate rencontrée par les parents d’enfants dont l’état de santé nécessite une prise en charge à l’hôpital dans un service spécialisé (soins intensifs, réanimation), plusieurs parlementaires se sont par ailleurs émus de la situation difficile des familles et ont alerté le Gouvernement.
En conséquence, le Gouvernement propose de remédier à cette situation en prévoyant un congé paternité supplémentaire pendant la période d’hospitalisation de l’enfant dans un service spécialisé d’une durée fixée par décret (la durée d’un mois est envisagée). Ce congé s’appliquera à tous les régimes de sécurité sociale afin d’assurer une stricte équité entre les assurés pouvant relever de régimes distincts. Les modalités d’indemnisation de ce congé seront les mêmes que celles du congé paternité actuel (versement d’indemnités journalières pour les salariés et les travailleurs indépendants, attribution d’une allocation de remplacement pour les exploitants agricoles).
Cette disposition contribuera à la consolidation du lien entre le parent et l’enfant, mais également à l’amélioration de la santé publique, dans la mesure où elle permettra un meilleur accompagnement de l’enfant pendant son hospitalisation. Elle participera également au soutien plus fréquent de la mère de l’enfant pendant cette période critique.
Le coût de cette mesure sera de 33 M€ en année pleine sur la branche famille.
Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale