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LÉGISLATURE 15 - VOTE n° 2112

L'amendement n° 2345 de Mme Obono à l'article 4 du projet de loi relatif à la bioéthique (première lecture).

REJETÉ
POUR 9
ABSTENTION 2
CONTRE 37

Résultat du vote

Les députés ont rejeté le 03 octobre 2019 l'amendement n° 2345 de Mme Obono à l'article 4 du projet de loi relatif à la bioéthique (première lecture).

Au total, 48 députés ont pris part au vote : 77 % ont voté contre, 19 % ont voté en faveur, et 4 % se sont abstenus.

Infos

Date 03 octobre 2019
Type de vote Amendement
Dossier Bioéthique

La position des groupes

POUR
Socialistes et apparentés
La France insoumise
CONTRE
Non inscrit
UDI, Agir et Indépendants
Les Républicains
Mouvement Démocrate et apparentés
La République en Marche

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Date 03 octobre 2019
Type de vote Amendement
Dossier Bioéthique

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L'auteure de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Danièle Obono

Danièle Obono

Paris (75)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

Cet amendement vise à permettre aux personnes ayant dû avoir recours aux techniques de PMA à l’étranger du fait des précédentes dispositions de la loi, d’établir leur filiation de façon simple.

Il s’agit ici de réparer l’injustice qu’a constitué jusqu’à présent l’interdiction d’accès aux techniques de PMA à certaines femmes.

Cette homologation permet de s’assurer que les couples ont bien eu toute l’information nécessaire quant aux conséquences sur la filiation du consentement au don. 

Celle-ci doit pouvoir être faite de façon gratuite, afin de garantir l’accès aux droits.

À l’heure actuelle, dans un couple de femmes qui a eu recours à un don à l’étranger, la filiation doit s’établir par l’adoption des enfants de la conjointe. Celle-ci n’est possible qu’à condition d’un mariage. Cette double démarche est extrêmement longue et contraignante, et implique des choix matrimoniaux que les personnes n’auraient peut-être pas été conduits à faire autrement. Ainsi, pendant tout le temps que dure la procédure d’adoption, la filiation avec l’autre mère n’est pas établie. Cette situation précaire est très dommageable pour les familles et les enfants. Ainsi, une mère ne se voit pas reconnue comme telle, et ne peut pas agir pour son enfant avec l’autorité parentale. En cas de séparation, notamment conflictuelle, la mère qui n’a pas accouché se retrouve privée de tout droit sur un enfant qu’elle a élevé, et l’enfant privé de l’une de ses mères. Pour les cas ou la présentation d’un tel consentement au don ne serait pas possible, nous proposerons un amendement afin d’ouvrir la possibilité d’établissement de la filiation par la reconnaissance de la possession d’état.

 

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

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