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LÉGISLATURE 15 - VOTE n° 2805

L'amendement n° 2184 de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire et l'amendement identique suivant après l'article 17 du projet de loi de finances rectificative pour 2020 (première lecture).

ADOPTÉ
POUR 56
ABSTENTION 2
CONTRE 7

Résultat du vote

Les députés ont adopté le 08 juillet 2020 l'amendement n° 2184 de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire et l'amendement identique suivant après l'article 17 du projet de loi de finances rectificative pour 2020 (première lecture).

Au total, 65 députés ont pris part au vote : 86 % ont voté en faveur, 11 % ont voté contre, et 3 % se sont abstenus.

Infos

Date 08 juillet 2020
Type de vote Amendement
Dossier Loi de finances rectificative pour 2020 (3)

La position des groupes

POUR
Non inscrit
Libertés et Territoires
Les Républicains
Agir ensemble
Mouvement Démocrate et apparentés
La République en Marche
UDI et Indépendants
CONTRE
Écologie Démocratie Solidarité
Gauche démocrate et républicaine
La France insoumise

Infos

Date 08 juillet 2020
Type de vote Amendement
Dossier Loi de finances rectificative pour 2020 (3)

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L'auteur de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Laurent Saint-Martin

Laurent Saint-Martin

Val-de-Marne (94)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

L’article 145 de la loi de finances pour 2020 a instauré « une taxe forfaitaire de 10 € sur les contrats à durée déterminée dits d’usage (CDDU) afin d’inciter financièrement les entreprises à proposer des contrats plus longs, notamment à limiter le recours aux contrats d’un jour ou de quelques jours, qui peuvent favoriser le développement de la précarité et peser sur l’équilibre financier de l’assurance chômage. »

Or, si au moment du vote du projet de loi de finances pour 2020, l’intérêt d’une telle mesure ne se justifiait que très peu, aujourd’hui il ne se justifie plus du tout.

Tout d’abord, de nombreux secteurs ont été touchés de plein fouet par la crise sanitaire due au Covid-19. Nous avons d’ores et déjà voté les mesures qui ont permis le sauvetage de nos entreprises. Par ce projet de troisième loi de finances rectificative, nous devons adopter les mesures qui permettront la relance de notre économie.

Encourager l’emploi est une nécessité. Et c’est en facilitant l’emploi que nous permettrons, demain, que personne ne soit laissé sur le bord du chemin et que chacun soit créateur de richesse pour notre pays.

Ces contrats à durée déterminée dits d’usage (CDDU) sont incontournables pour certains secteurs, et ce sont ces mêmes secteurs qui ont subi les effets les plus violents de la crise de sanitaire, devant complétement stopper leur activité.

En effet, les entreprises du secteur des hôtels, cafés, restaurants sont tenues en raison de la nature fluctuante et aléatoire de leur activité de recourir aux CDDU. Demain, ces entreprises méritent que l’on leur donne les outils juridiques nécessaires pour relancer leur activité, ce qui passera notamment par le recours à ces contrats. 

De même, au sein des entreprises du secteur de l’évènementiel, le montage, le déroulement et le démontage d’évènements professionnels, sportifs, culturels et privés requièrent le recrutement de nombreux salariés pour la ou les période(s) concernée(s).

Enfin, l’entrée en vigueur de la réforme de l’assurance-chômage qui était initialement prévue au 1er avril 2020 s’est vue repoussée au 1er septembre en raison de la crise sanitaire, si réforme il y a lieu. Or, l’équilibre financier de l’assurance chômage est assuré puisque que cette dernière n’a pas évolué pour le moment.

Dans ces conditions, le présent amendement vise à supprimer la taxe forfaitaire de 10 € sur les contrats à durée déterminée dits d’usage.

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

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