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LÉGISLATURE 15 - VOTE n° 3683

L'amendement n° 6188 de Mme Sage à l'article 56 du projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets (première lecture).

ADOPTÉ
POUR 91
ABSTENTION 0
CONTRE 4

Résultat du vote

Les députés ont adopté le 16 avril 2021 l'amendement n° 6188 de Mme Sage à l'article 56 du projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets (première lecture).

Au total, 95 députés ont pris part au vote : 96 % ont voté en faveur, 4 % ont voté contre, et 0 % se sont abstenus.

Infos

Date 16 avril 2021
Type de vote Amendement
Dossier Lutte contre le dérèglement climatique

La position des groupes

POUR
Non inscrit
Libertés et Territoires
Socialistes et apparentés
Les Républicains
Agir ensemble
Gauche démocrate et républicaine
La République en Marche
Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés
CONTRE
La France insoumise

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Date 16 avril 2021
Type de vote Amendement
Dossier Lutte contre le dérèglement climatique

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L'auteure de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Maina Sage

Maina Sage

Polynésie française (987)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

Les aires marines protégées peuvent être un lieu d’expérimentation et déploiement d’actions concourant à réduire des émissions de gaz à effet de serre, à accroître la séquestration naturelle de ceux-ci, à développer la préservation de la bio-diversité, y compris simultanément le cas échéant.

Il est important d’examiner les possibilités de valoriser ces actions par une reconnaissance de leur impact et en ce qui concerne les gaz à effet de serre à quantifier de manière précise et validée leur impact en termes de réduction d’émissions ou stockage de carbone, y compris pour les rendre éligibles à des financements par des acteurs souhaitant de manière volontaire leurs émissions de gaz à effet de serre. Les financements ainsi dégagés permettraient de renforcer les moyens de gestion des aires marines protégées et ceux des acteurs des territoires concernés.

Dans ce cadre le label bas-carbone, créé par le décret n° 2018-1043 du 28 novembre 2018, peut être un cadre approprié pour certaines actions, mais pas forcément pour toutes.

Les actions proposées peuvent s’articuler autour des axes suivants :

- Favoriser le déploiement des méthodes existantes du label bas-carbone ou qui le seront dans un avenir proche et le montage de projets sur ces bases dans les aires marines protégées

o Exemple : méthode relative aux mangroves

 

- Identifier de nouvelles méthodes pouvant être éligibles au label bas-carbone, puis les promouvoir pour faire émerger des projets sur ces bases

o Exemples à approfondir : pêche moins émettrice de GES, réduction des émissions de GES des établissements et pratiques touristiques,

oMéthode : réunir un groupe de travail associant services de l’Etat, établissements publics, acteurs des territoires (collectivités, acteurs économiques etc…), associations

- Etudier comment au plan systémique la gestion globale des aires marines protégées pourrait, sur base d’une évaluation scientifique méthodologique éprouvée, de conditions de mise en œuvre définies et d’un suivi strict, donner lieu à une identification certifiée d’un impact climatique – gaz à effet de serre additionnel (tout en ayant un haut niveau d’exigence en matière de biodiversité), sur la base du dispositif du label « Bas-Carbone » ou d’une autre méthodologie à identifier,

oRéunir un groupe d’experts scientifiques (à identifier : spécialistes entre autres de l’océan, de la biodiversité, du climat), d’acteurs opérationnels pour poser les bases d’un programme de travail amont (exploration des pistes de travail, calage de méthodes, travail approfondi pour déboucher sur des outils opérationnels)

-Réfléchir sur ces différents axes à la dynamisation des dispositifs : lancement de projets pilotes, mobilisation de financements additionnels (par exemple création de fonds de compensations qui seraient mis en relation avec les porteurs de projets voire initieraient des projets).

oMéthode à affiner, en lien avec les acteurs des territoires et des organismes intéressés par la thématique. 

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

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