L'amendement n° 2091 de M. Maillard à l'article premier du projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel (première lecture)
ADOPTÉRésultat du vote
Les députés ont adopté le 12 juin 2018 l'amendement n° 2091 de M. Maillard à l'article premier du projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel (première lecture)
Au total, 67 députés ont pris part au vote : 66 % ont voté en faveur, 10 % ont voté contre, et 24 % se sont abstenus.
Infos
Date | 12 juin 2018 | |
Type de vote | Amendement | |
Dossier | Liberté du choix de son avenir professionnel |
La position des groupes
Les votes des députés et des groupes
Exposé des motifs de l'amendement
L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.
L’article 1er du projet de loi procède à une transformation profonde du compte personnel de formation afin d’ouvrir au plus grand nombre l’accès à la formation professionnelle, et d’en faire un outil simple d’usage pour tous les actifs.
Comptabilisé en euros pour être plus mobilisable, le CPF devrait faire l’objet de dispositions réglementaires fixant ses modalités d’alimentation à hauteur de 500 euros par an, dans la limite d’un plafond de 5 000 euros. Des modalités d’alimentation accrus sont prévus pour les salariés les moins qualifiés.
Il est probable qu’à terme, le coût des formations éligibles fasse l’objet de variations à la hausse ou à la baisse, alors que les montants dont disposeront les individus au titre du CPF demeureront constants, sous réserve de prise d’un décret par le gouvernement.
Or les contributions prélevées au titre de la formation professionnelle, dont une partie est consacrée au financement du CPF, devraient progressivement s’accroître en volume, l’assiette de ces contributions correspondant à la masse salariale brute des entreprises.
En conséquence, il est proposé, une clause de revoyure tous les trois, afin de permettre une actualisation des droits capitalisés au titre du CPF et une adaptation à l’évolution du marché de la formation. Une implication de toutes les parties prenantes est indispensable et il est ici proposé donc de faire le lien avec la mission d’observations des coûts et des règles de prise en charge de France compétences et avec le rapport annuel remis par la caisse des dépôts et consignations. Ainsi, les partenaires sociaux, les Régions, l’État (les différents ministères siégeant à France compétences) et les personnalités qualifiées pourront étudier les besoins de revalorisation éventuels et les soumettre à l’appréciation du gouvernement.
Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale