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LÉGISLATURE 15 - VOTE n° 964

L'amendement n° 1891 de M. Quatennens après l'article 26 du projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel (première lecture).

REJETÉ
POUR 5
ABSTENTION 2
CONTRE 33

Résultat du vote

Les députés ont rejeté le 15 juin 2018 l'amendement n° 1891 de M. Quatennens après l'article 26 du projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel (première lecture).

Au total, 40 députés ont pris part au vote : 83 % ont voté contre, 13 % ont voté en faveur, et 5 % se sont abstenus.

Infos

Date 15 juin 2018
Type de vote Amendement
Dossier Liberté du choix de son avenir professionnel

La position des groupes

POUR
Nouvelle Gauche
Gauche démocrate et républicaine
La France insoumise
CONTRE
Les Républicains
Mouvement Démocrate et apparentés
La République en Marche

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Certains votes peuvent être compliqués à comprendre. Comment savoir à quoi correspond un article dans un projet de loi ? Comment connaître le contenu de tel amendement ?

Pas de problème, l’équipe de Datan contextualise et simplifie certains votes.

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Date 15 juin 2018
Type de vote Amendement
Dossier Liberté du choix de son avenir professionnel

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L'auteur de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Adrien Quatennens

Adrien Quatennens

Nord (59)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.


Chaque année en France, 400 000 personnes souffrent de troubles psychiques liés au travail et seulement 500 parviennent à les faire reconnaître comme maladie professionnelle en raison du parcours de combattant nécessaire pour y parvenir. Dans notre pays, 3,2 millions de personnes sont confrontées à un risque élevé de burn-out.

Les auteurs de cet amendement ont déjà déposé une proposition de loi visant à la reconnaissance comme maladies professionnelles des troubles psychiques résultant du syndrome d’épuisement professionnel mais cette proposition avait été rejetée par le gouvernement et sa majorité.

Pourtant, ces troubles psychiques ont un effet direct sur la santé des salariés qui en sont victimes. Ils sont souvent tenus de se maintenir en poste malgré leur incapacité au travail et ne peuvent bénéficier d’une indemnisation suffisante par la branche AT-MP de l’assurance maladie.

Dans la même logique que leur proposition de loi, les auteurs de cet amendement entendent donc permettre aux salariés victimes de burnout de bénéficier d’une indemnisation suffisante pour envisager sereinement un retour à l’emploi après rémission.

C’est l’objet de leur volonté d’étendre les droits à indemnisation par l’assurance chômage aux salariés démissionnaires et faisant état d’un trouble psychique résultant du syndrome d’épuisement professionnel sur présentation d’un certificat de la médecine du travail

 

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

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