L'amendement n° 19 de M. Saddier et l'amendement identique suivant à l'article 7 de la proposition de loi relative à l'accueil des gens du voyage et à la lutte contre les installations illicites (première lecture).
REJETÉRésultat du vote
Les députés ont rejeté le 21 juin 2018 l'amendement n° 19 de M. Saddier et l'amendement identique suivant à l'article 7 de la proposition de loi relative à l'accueil des gens du voyage et à la lutte contre les installations illicites (première lecture).
Au total, 58 députés ont pris part au vote : 55 % ont voté contre, 40 % ont voté en faveur, et 5 % se sont abstenus.
La position des groupes
Les votes des députés et des groupes
Exposé des motifs de l'amendement
L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.
Lors de son examen la semaine dernière, la commission des lois a supprimé l’article 7.
Le présent amendement vise à revenir à l’article 7 voté au Sénat. Il prévoit la création, à l’article 322‑3 du code pénal, d’une circonstance aggravante applicable au délit de destruction, dégradation ou détérioration d’un bien appartenant à autrui prévu à l’article 322‑1 du code pénal.
En cas de destruction, dégradation ou détérioration d’un bien appartenant à autrui au cours d’une installation illicite, les peines encourues seraient de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende.
En application du dernier alinéa de l’article 322‑3 du code pénal, les peines seraient également de sept ans d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende lorsqu’il s’agirait d’une dégradation d’un terrain public à raison d’une installation illicite.
Enfin, en application de l’article 132‑10 du code pénal, en cas de récidive, les peines seraient doublées.
Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale