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LÉGISLATURE 15 - VOTE n° 985

L'amendement n° 18 de M. Saddier et l'amendement identique suivant à l'article 6 de la proposition de loi relative à l'accueil des gens du voyage et à la lutte contre les installations illicites (première lecture).

REJETÉ
POUR 27
ABSTENTION 2
CONTRE 29

Résultat du vote

Les députés ont rejeté le 21 juin 2018 l'amendement n° 18 de M. Saddier et l'amendement identique suivant à l'article 6 de la proposition de loi relative à l'accueil des gens du voyage et à la lutte contre les installations illicites (première lecture).

Au total, 58 députés ont pris part au vote : 50 % ont voté contre, 47 % ont voté en faveur, et 3 % se sont abstenus.

Infos

Date 21 juin 2018
Type de vote Amendement

La position des groupes

POUR
Non inscrit
Les Républicains
Mouvement Démocrate et apparentés
UDI, Agir et Indépendants
CONTRE
La République en Marche

Infos

Date 21 juin 2018
Type de vote Amendement

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L'auteure de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Valérie Rabault

Valérie Rabault

Tarn-et-Garonne (82)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

Lorsqu’un conducteur est interpellé pour une infraction grave, la loi prévoit que son véhicule puisse être immobilisé et mis en fourrière en vue d’une éventuelle confiscation prononcée par un juge. Si la première phase de la procédure – immobilisation et mis en fourrière – s’applique que le conducteur soit propriétaire ou non du véhicule, la seconde phase – la confiscation – sanctionne uniquement le conducteur qui est propriétaire du véhicule. Le conducteur qui n’est pas propriétaire du véhicule ne peut pas se faire confisquer un bien qui ne lui appartient pas. Il ne paie pas non plus les frais de fourrière (entre 140 et 170 € environ, auquel s’ajoutent une indemnité journalière de 30 € environ et le coût d’une expertise obligatoire de 60 € passé les trois premiers jours).

A l’heure actuelle, l’État prend en charge les frais de fourrière lorsque le conducteur qui a commis l’infraction n’est pas le propriétaire. Cet amendement vise donc à reporter ces frais sur l’auteur de l’infraction, afin que celui-ci soit puni pour l’infraction qu’il a commise.

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

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