Soutenez-nous !
LÉGISLATURE 17 - VOTE n° 161

L'amendement n° 2436 de M. Echaniz après l'article 13 du projet de loi de finances pour 2025 (première lecture).

ADOPTÉ
POUR 76
ABSTENTION 14
CONTRE 72

Résultat du vote

Les députés ont adopté le 26 octobre 2024 l'amendement n° 2436 de M. Echaniz après l'article 13 du projet de loi de finances pour 2025 (première lecture).

Au total, 162 députés ont pris part au vote : 47 % ont voté en faveur, 44 % ont voté contre, et 9 % se sont abstenus.

Infos

Date 26 octobre 2024
Type de vote Amendement
Dossier Projet de loi de finances pour 2025

La position des groupes

POUR
La France insoumise - NFP
Socialistes et apparentés
Gauche Démocrate et Républicaine
CONTRE
Rassemblement National
Ensemble pour la République
Les Démocrates
Horizons & Indépendants
Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires
UDR

Infos

Date 26 octobre 2024
Type de vote Amendement
Dossier Projet de loi de finances pour 2025

En savoir plus

L'auteur de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Inaki Echaniz

Inaki Echaniz

Pyrénées-Atlantiques (64)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

Le présent amendement des députés Socialistes et apparentés vise à renforcer le dispositif du PTZ en supprimant la condition de localisation pour l’acquisition d’un logement neuf et en l’ouvrant à la maison individuelle.

La crise du logement à l’œuvre depuis 7 ans continue de s’amplifier avec un nombre de réservations qui devrait tomber à 200 000 en 2024 d’après Nexity. Cette chute de la production, qui touche tout autant le parc social, couplée à des dynamiques comme l’offre accrue de locations de courte durée, affecte tous les parcours résidentiels du demandeur de logement social, au candidat au bail locatif privé au candidat à l’accession à la propriété lui-même bloqué par des taux d’intérêt prohibitifs.

Face à cette situation et au risque d’effondrement en cascade de certains promoteurs et acteurs du BTP, en particulier dans les zones peu denses, il est urgent de porter des mesures fortes pour la relance de la production de logements comme pour libérer les parcours résidentiels.

Le PTZ est l’outil de solvabilisation des ménages le plus efficace et il est bien moins couteux que le dispositif Pinel. Pour les ménages de la 4e tranche de revenus créée pour 2024, le montant moyen de l’aide de l’État s’élève ainsi à 5 000 € alors que le coût générationnel du Pinel est de 38 000 € par logement. 

L’extension du PTZ permettrait en outre de solvabiliser de nombreux ménages de la classe moyenne à classe moyenne supérieure qui se heurtent aujourd’hui à la barrière du taux d’endettement malgré de très bons dossiers.

En étendant à l’ensemble du territoire, le bénéfice du PTZ pour la première accession à la propriété dans le neuf, ce dispositif permet tout à la fois de relancer la production de logements, y compris dans le logement individuel aujourd’hui en grande difficulté et de libérer les parcours résidentiels pour atténuer en cascade la pression sur le parc locatif.

Enfin en comparaison d’autres propositions qui visent à mobiliser le patrimoine financier des ménages les plus aisés, ce dispositif n’a pas pour effet de favoriser le contournement des droits de succession et la concentration de patrimoine dans un contexte ou 50 % des logements sont déjà la propriété de personnes physiques qui ne représentent que 3,5 % des ménages. C’est en particulier le cas de la proposition qui consiste à favoriser à un niveau élevé les donations entre vifs pour l’acquisition d’un bien immobilier.

Enfin les II et III du dispositif apportent les coordinations nécessaires s’agissant du crédit d’impôt qui finance d’ores et déjà le PTZ et du gage couvrant pour l’État la perte de recettes résultant de l’extension de l’assiette du crédit d’impôt. 

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

En savoir plus