L'amendement n° 2214 de M. Bourlanges à l'article 49 du projet de loi relatif à la croissance et la transformation des entreprises (première lecture).
ADOPTÉRésultat du vote
Les députés ont adopté le 04 octobre 2018 l'amendement n° 2214 de M. Bourlanges à l'article 49 du projet de loi relatif à la croissance et la transformation des entreprises (première lecture).
Au total, 55 députés ont pris part au vote : 91 % ont voté en faveur, 0 % ont voté contre, et 9 % se sont abstenus.
Infos
Date | 04 octobre 2018 | |
Type de vote | Amendement | |
Dossier | Croissance et transformation des entreprises (PACTE) |
La position des groupes
Les votes des députés et des groupes
Exposé des motifs de l'amendement
L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.
Le projet de loi a uniquement prévu la possibilité d’un transfert du capital de la société Aéroports de Paris de l’État vers le secteur privé, sans que les collectivités territoriales concernées par les activités d’Aéroports de Paris aient la capacité de participer au capital de la société.
Il est pourtant essentiel que ces collectivités aient la faculté, comme n’importe quel autre investisseur avisé, de participer elles aussi au capital d’Aéroports de Paris et de prendre part à la gouvernance d’un opérateur qui, par le droit exclusif dont il dispose sur le service public aéroportuaire en Ile-de-France, joue un rôle essentiel dans l’attractivité et le développement économique et touristique de l’Ile de France.
Tel est l’objet de cet amendement qui s’inscrit dans le mécanisme dérogatoire déjà ouvert aux collectivités territoriales par le CGCT, tout en restreignant sa portée à la seule société ADP.
En effet, au cours de l’examen d’une précédente version de cet amendement, le ministre chargé de l’économie avait souligné que, si la prise de participation devait être réalisée par l’intermédiaire d’une autre société, celle-ci ne devait pas avoir la possibilité d’investir dans d’autres sociétés qu’Aéroports de Paris. Le présent amendement répond à cette préoccupation légitime.
Il s’agit aussi de rétablir une homogénéité de traitement entre les collectivités franciliennes et celles des autres régions disposant d’aéroports d’intérêt national, la loi n° 2005‑357 du 20 avril 2005 leur ayant ouvert la possibilité d’être actionnaires des sociétés qui les exploitent, alors qu’Aéroports de Paris a été maintenu dans un statut d’extraterritorialité injustifié. La même faculté est en outre prévue en matière portuaire par la loi n° 2006‑10 du 5 janvier 2006.
Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale