L'amendement n° 2049 du Gouvernement à l'article 7 du projet de loi relatif à l'organisation et à la transformation du système de santé (première lecture).
ADOPTÉRésultat du vote
Les députés ont adopté le 21 mars 2019 l'amendement n° 2049 du Gouvernement à l'article 7 du projet de loi relatif à l'organisation et à la transformation du système de santé (première lecture).
Au total, 85 députés ont pris part au vote : 71 % ont voté en faveur, 21 % ont voté contre, et 8 % se sont abstenus.
Infos
Date | 21 mars 2019 | |
Type de vote | Amendement | |
Dossier | Organisation et transformation du système de santé |
La position des groupes
Les votes des députés et des groupes
Exposé des motifs de l'amendement
L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.
Le projet territorial de santé constitue un espace de mise en cohérence des démarches des différents acteurs de santé sur un même territoire. Il ne constitue pas, à la différence du projet régional de santé, un document de planification, mais vise à permettre aux acteurs locaux de se coordonner pour améliorer ensemble l’accès aux soins, la coordination des parcours de santé et la continuité des soins. Le présent amendement supprime donc, dans un souci de clarification, le terme « organisation », au profit de la seule notion d’« amélioration ».
Par ailleurs, la permanence des soins dispose déjà d’un cadre d’organisation et de planification : des cahiers des charges, élaborés par les agences régionales de santé avec l’aide des Comité Départemental de l’Aide Médicale Urgente, de la Permanence des Soins et des transports sanitaires, posent les principes d’organisation et de rémunération de la permanence des soins ambulatoires dans chaque région d’une part, et un volet dédié du schéma régional de santé arrête l’organisation de la permanence des soins des établissements de santé par ailleurs. L’articulation entre ces deux documents pourrait s’avérer problématique et source d’insécurité juridique.
L’amendement propose donc de supprimer la référence à la permanence des soins, compte-tenu du fait que la notion de « continuité des soins » offre une base légale suffisante pour y articuler les actions des acteurs de santé en matière, par exemple, de prise en charge des soins non programmés.
Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale