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LÉGISLATURE 15 - VOTE n° 2843

L'amendement n° 541 de Mme Genevard et les amendements identiques suivants à l'article 14 du projet de loi relatif à la bioéthique (deuxième lecture).

REJETÉ
POUR 22
ABSTENTION 1
CONTRE 57

Résultat du vote

Les députés ont rejeté le 31 juillet 2020 l'amendement n° 541 de Mme Genevard et les amendements identiques suivants à l'article 14 du projet de loi relatif à la bioéthique (deuxième lecture).

Au total, 80 députés ont pris part au vote : 71 % ont voté contre, 28 % ont voté en faveur, et 1 % se sont abstenus.

Infos

Date 31 juillet 2020
Type de vote Amendement
Dossier Bioéthique

La position des groupes

POUR
Non inscrit
Les Républicains
UDI et Indépendants
CONTRE
Socialistes et apparentés
Agir ensemble
Mouvement Démocrate et apparentés
Gauche démocrate et républicaine
La République en Marche
La France insoumise

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Date 31 juillet 2020
Type de vote Amendement
Dossier Bioéthique

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L'auteure de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Annie Genevard

Annie Genevard

Doubs (25)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

Amendement de repli pour le cas où notre amendement de suppression des alinéas 20 à 40 ne serait pas adopté.

L’alinéa 27 de l’article 14 du projet de loi envisage la possibilité d’insertion de cellules embryonnaires humaines dans l’embryon d’un animal. Il vise ainsi à créer un être chimérique mi-homme mi-animal. Outre les craintes et fantasmes qu’ils suscitent, les croisements homme-animal perturbent les catégories juridiques : un animal humanisé est-il toujours soumis au régime des biens ou devient-il une personne ? Confronté à ces questions, le législateur français a fait le choix, à l’occasion de la révision de la loi de bioéthique opérée par la loi du 7 juillet 2011, d’interdire ce type d’hybridation. L’article L. 2151-2 alinéa 2 du Code de la santé publique dispose en effet que « la création d’embryons chimériques est interdite ». Il est important de savoir que cette disposition se situe au beau milieu de celles par lesquelles notre droit prohibe le clonage. Si les techniques sont différentes, les règles qui les interdisent ont en effet en commun d’assurer la protection de l’intégrité de l’espèce humaine, dont le principe est affirmé par l’article 16-4 du Code civil. L’enjeu, on le voit, n’est pas anodin : un croisement inter-espèces, mêlant l’homme à l’animal, constitue en effet une atteinte à l’intégrité de l’espèce humaine. C’est la raison pour laquelle il faut s’opposer de toute force à ces perspectives. Tel est l’objet de cet amendement.

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

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