L'amendement n° 2953 de M. Coquerel à l'article 33 et État B de la seconde partie du projet de loi de finances pour 2021 (première lecture) - Mission Écologie, développement et mobilité durables.
REJETÉRésultat du vote
Les députés ont rejeté le 09 novembre 2020 l'amendement n° 2953 de M. Coquerel à l'article 33 et État B de la seconde partie du projet de loi de finances pour 2021 (première lecture) - Mission Écologie, développement et mobilité durables.
Au total, 102 députés ont pris part au vote : 84 % ont voté contre, 16 % ont voté en faveur, et 0 % se sont abstenus.
La position des groupes
Les votes des députés et des groupes
Exposé des motifs de l'amendement
L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.
Au moins deux accidents majeurs, l’incendie de la station d’épuration d’Achères et celui de l’usine Lubrizol à Rouen, ont démontré en 2019 l’insuffisance des contrôles et les lacunes du dispositif en vigueur. Des rapports ont montré la responsabilité de l'Etat dans ces catastrophes, et le manque de personnel dédié à la la prévention des risques.
L'INERIS s'est trouvé en première ligne lors de la catastrophe de Lubrizol. Plus généralement, ses missions sont essentielles en matière de politique de l'écologie. En plus de la surveillance industrielle et de son rôle dans l'élaboration de la réglementation, il effectue des missions de contrôle des pollutions, des travaux de prévention des risques naturels et de surveillance des impacts sanitaires des installations et zones sensibles. En dépit de la baisse, année après année, de sa subvention pour charges de service publique, et de la baisse en 2020 de ses ressources propres du fait de la chute de l'activité économique, il prévoit notamment de se doter de capacités renforcées d'analyse des pollutions afin d'être en mesure de faire intervenir un laboratoire 24 heures sur 24 et de réduire ainsi sa dépendance aux laboratoires d'analyse privés.
Or, le gouvernement prévoit d'abaisser le plafond d'emploi de l'opérateur de 13 ETPT en 2021.
Il est proposé par cet amendement de maintenir ces emplois en augmentant les crédits de l'action 13 du programme Prévention des riques à hauteur de 780 000 euros, soit un coût estimatif de 60 000 euros par ETPT.
Par compensation, des crédits seraient retranchés à due concurrence sur l'action 52 Transport aérien du programme 203 Infrastructures et services de transports.
L’action de l’État dans ce secteur peut être financée par de la fiscalité affectée, prélevée sur le kérosène et sur les compagnies aériennes.
Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale