Le sous-amendement n° 1433 de Mme Cariou à l'amendement n° 1363 du Gouvernement à l'article 24 de la proposition de loi relative à la sécurité globale (première lecture).
REJETÉRésultat du vote
Les députés ont rejeté le 20 novembre 2020 le sous-amendement n° 1433 de Mme Cariou à l'amendement n° 1363 du Gouvernement à l'article 24 de la proposition de loi relative à la sécurité globale (première lecture).
Au total, 174 députés ont pris part au vote : 84 % ont voté contre, 13 % ont voté en faveur, et 3 % se sont abstenus.
La position des groupes
![Non inscrit](https://datan.fr/assets/imgs/groupes/15/NI.png)
![Libertés et Territoires](https://datan.fr/assets/imgs/groupes/15/LT.png)
![Socialistes et apparentés](https://datan.fr/assets/imgs/groupes/15/SOC.png)
![Gauche démocrate et républicaine](https://datan.fr/assets/imgs/groupes/15/GDR.png)
![La France insoumise](https://datan.fr/assets/imgs/groupes/15/FI.png)
![Les Républicains](https://datan.fr/assets/imgs/groupes/15/LR.png)
![Agir ensemble](https://datan.fr/assets/imgs/groupes/15/AGIR-E.png)
![La République en Marche](https://datan.fr/assets/imgs/groupes/15/LAREM.png)
![Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés](https://datan.fr/assets/imgs/groupes/15/DEM.png)
Les votes des députés et des groupes
Exposé des motifs de l'amendement
L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.
Nous demeurons opposés sur le principe à la création disproportionnée d’une infraction floue et par conséquent attentatoire à la liberté d’information, au travail des professionnels de l’information et à la transparence concrète due à nos concitoyens, malgré le motif certes nécessaire protection de nos forces de police.
En repli de nos amendements de suppression, nous proposons ici des prérogatives supplémentaires de contrôle pour les parquetiers, via la suspension de l’habilitation qui peut être prononcée contre des officiers de police judiciaire qui manqueraient aux règles qui leur sont applicables pour la recherche d’éléments probatoires et l’appréhension d’auteur de l’infraction créée à l’article 35 quinquies de la loi de 1881.
C’est ici décliner pour ce cas particulier l’idée plus générale de nouveaux pouvoirs pour les parquetiers afin der rendre plus rapide et effective leur direction de l’enquête judiciaire, sans rendre nécessaire de centraliser le pouvoir de sanction entre les mains du seul procureur général. Nous avions défendu cette montée en effectivité du contrôle judiciaire dans un amendement 1263, qui à notre mauvaise surprise et au détriment de l’initiative parlementaire a été vu comme sans lien même indirect avec le présent texte, et donc déclaré irrecevable.
Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale