L'amendement n° 5886 de M. Dive à l'article 59 du projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets (première lecture).
REJETÉRésultat du vote
Les députés ont rejeté le 16 avril 2021 l'amendement n° 5886 de M. Dive à l'article 59 du projet de loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets (première lecture).
Au total, 80 députés ont pris part au vote : 85 % ont voté contre, 10 % ont voté en faveur, et 5 % se sont abstenus.
La position des groupes
Les votes des députés et des groupes
Exposé des motifs de l'amendement
L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.
Cet article propose une expérimentation de deux ans permettant aux collectivités territoriales volontaires de proposer quotidiennement dans les services de restauration collective dont elles ont la charge le choix d’un menu végétarien.
Tout usager d’un restaurant collectif, dont une collectivité territoriale a la charge, doit avoir la possibilité de manger un repas diversifié et équilibré nutritionnellement. Ainsi, l’usager qui ne consomme pas de viande doit en effet pouvoir avoir accès quotidiennement à un menu végétarien.
Par ailleurs, la majorité des parents souhaitent aussi que leurs enfants aient accès à une nourriture saine, équilibrée et diversifiée, et les protéines animales sont importantes dans un régime nutritionnel. Pour de nombreuses familles, notamment les plus précaires, il est parfois très difficile d’acheter de la viande ou du poisson en raison du coût souvent élevé que représentent ces produits pour leur budget. La cantine représente donc une possibilité pour leurs enfants d’avoir accès à cette nourriture.
Cet amendement du groupe Les Républicains vise à donc ce que les collectivités territoriales volontaires qui proposent quotidiennement dans les services de restauration collective dont elles la charge le choix d’un menu végétarien, proposent aussi une alternative non-végétarienne dans au moins 50 % des repas hebdomadaires servis.
Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale