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LÉGISLATURE 15 - VOTE n° 514

L'amendement n° 903 (rect) de Mme Obono après l'article 9 du projet de loi pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie (première lecture).

REJETÉ
POUR 27
ABSTENTION 4
CONTRE 54

Résultat du vote

Les députés ont rejeté le 20 avril 2018 l'amendement n° 903 (rect) de Mme Obono après l'article 9 du projet de loi pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie (première lecture).

Au total, 85 députés ont pris part au vote : 64 % ont voté contre, 32 % ont voté en faveur, et 5 % se sont abstenus.

Infos

Date 20 avril 2018
Type de vote Amendement
Dossier Immigration maîtrisée, droit d'asile effectif et intégration réussie

La position des groupes

POUR
Non inscrit
Nouvelle Gauche
Les Républicains
Gauche démocrate et républicaine
La France insoumise
CONTRE
Mouvement Démocrate et apparentés
La République en Marche

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Date 20 avril 2018
Type de vote Amendement
Dossier Immigration maîtrisée, droit d'asile effectif et intégration réussie

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L'auteure de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Danièle Obono

Danièle Obono

Paris (75)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

Le présent amendement vise à garantir que les personnes qui ont servi la France en tant qu’auxiliaires des armées françaises bénéficient systématiquement de la « clause humanitaire » figurant dans les accords de Dublin. Alors que ces personnes ont souvent pris de très grands risques au bénéfice de la France, lorsqu’elle demandent l’asile elles sont renvoyées le plus souvent dans les pays par lesquels elles sont entrées dans l’Union. Pourtant, d’après les accords de Dublin, les préfets ont la possibilité de « retenir » un dossier. Or jusqu’à présent, la plupart des préfets a refusé d’examiner la demande d’asile déposée. Il faut mettre un terme à cette situation. La décision discrétionnaire des préfets introduit une inégalité flagrante entre les personnes. Surtout, l’ingratitude de la France à l’égard de ces personnes est par trop manifeste. La République doit prendre ses responsabilités et ne pas se défausser sur un autre État. C’est le minimum de ce qu’exige la reconnaissance envers les auxiliaires des armées.

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

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