L'amendement n° 108 de M. Duvoyer à l'article premier du projet de loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes (première lecture).
REJETÉRésultat du vote
Les députés ont rejeté le 15 mai 2018 l'amendement n° 108 de M. Duvoyer à l'article premier du projet de loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes (première lecture).
Au total, 100 députés ont pris part au vote : 66 % ont voté contre, 26 % ont voté en faveur, et 8 % se sont abstenus.
Infos
Date | 15 mai 2018 | |
Type de vote | Amendement | |
Dossier | Lutte contre les violences sexuelles et sexistes |
La position des groupes
![Non inscrit](https://datan.fr/assets/imgs/groupes/15/NI.png)
![Les Républicains](https://datan.fr/assets/imgs/groupes/15/LR.png)
![Mouvement Démocrate et apparentés](https://datan.fr/assets/imgs/groupes/15/MODEM.png)
![UDI, Agir et Indépendants](https://datan.fr/assets/imgs/groupes/15/UDI-AGIR.png)
![Nouvelle Gauche](https://datan.fr/assets/imgs/groupes/15/NG.png)
![La République en Marche](https://datan.fr/assets/imgs/groupes/15/LAREM.png)
![La France insoumise](https://datan.fr/assets/imgs/groupes/15/FI.png)
Les votes des députés et des groupes
Exposé des motifs de l'amendement
L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.
L’article 1er permet d’allonger le délai de prescription de l’action publique des crimes de nature sexuelle ou violente commis sur les mineurs de vingt à trente ans à compter de leur majorité.
Cet allongement du délai de prescription est nécessaire pour donner aux victimes le temps nécessaire à la dénonciation des faits. Cependant, cette disposition est insuffisante, notamment pour prendre en compte le phénomène de l’amnésie traumatique qui empêche la victime d’avoir conscience des faits subis et qui ne se dissipe parfois que plusieurs décennies après l’agression.
Les personnes ayant subi des agressions sexuelles lorsqu’elles étaient mineures doivent disposer du temps nécessaire pour intenter une action en justice et le report du point de départ du délai à l’âge de la majorité est insuffisant, au regard du faible nombre de réponses pénales en la matière.
Cet amendement vise donc à compléter l’article 1 afin de fixer le point de départ du délai au jour où l’infraction apparaît à la victime dans des conditions lui permettant d’exercer l’action publique.
Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale