L'amendement n° 42 de Mme Elimas après l'article 2 du projet de loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes (première lecture).
REJETÉRésultat du vote
Les députés ont rejeté le 16 mai 2018 l'amendement n° 42 de Mme Elimas après l'article 2 du projet de loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes (première lecture).
Au total, 70 députés ont pris part au vote : 59 % ont voté contre, 39 % ont voté en faveur, et 3 % se sont abstenus.
Infos
Date | 16 mai 2018 | |
Type de vote | Amendement | |
Dossier | Lutte contre les violences sexuelles et sexistes |
La position des groupes
Les votes des députés et des groupes
Exposé des motifs de l'amendement
L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.
L’inceste existe depuis la nuit des temps mais n’est pas toujours puni.
Aujourd’hui cela représente au moins 75 % des violences sexuelles sur mineurs ; 4 millions de français déclarent avoir été victimes d’inceste.
Il s’agit d’un sujet de société, pourtant personne n’en parle, c’est le propre d’un tabou.
Pour lutter contre un fléau, il faut commencer par le nommer or, dans le code pénal, les faits incestueux ne sont considérés que comme une circonstance aggravante d’un viol ou d’un attouchement.
Personne ne peut apporter un « consentement » libre et éclairé à l’inceste.
Constatant la nécessité de poser clairement l’interdit de l’inceste en définissant la spécificité de l’infraction, nous demandons au Gouvernement de remettre un rapport au Parlement.
Nous voulons que les violences sexuelles intrafamiliales soient vraiment prises en compte à la hauteur de leur spécificité et de leur impact.
Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale