L'amendement n° 651 de M. Houssin à l'article 2 du projet de loi d'orientation et de programmation du ministère de l'intérieur (première lecture).
REJETÉRésultat du vote
Les députés ont rejeté le 14 novembre 2022 l'amendement n° 651 de M. Houssin à l'article 2 du projet de loi d'orientation et de programmation du ministère de l'intérieur (première lecture).
Au total, 142 députés ont pris part au vote : 65 % ont voté contre, 33 % ont voté en faveur, et 1 % se sont abstenus.
Infos
Date | 14 novembre 2022 | |
Type de vote | Amendement | |
Dossier | Projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur |
La position des groupes
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Les votes des députés et des groupes
Exposé des motifs de l'amendement
L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.
Cet amendement vise à augmenter de 500.000 euros chaque année le budget du ministère de l’Intérieur présenté à l’article 2 du présent projet de loi, dans le but de les attribuer à l’action sociale “Programme de mobilisation contre le suicide (PMS)”.
Cette proposition avait été proposée dans le projet de loi de finances 2023 pour un montant d’un million d’euros. Si la commission des lois en avait approuvé le principe, elle avait jugé ce montant trop élevé. C’est pourquoi le présent amendement vise à fixer cette augmentation à 500.000 euros.
Cette augmentation est d’autant plus importante qu’au premier semestre de l’année 2022 seulement, pas moins de 34 policiers et 14 gendarmes se sont suicidés.
En 2021, l’association "SOS Police en détresse" a reçu plus de 6.000 appels pour des cas de mal-être ou de dépression.
Dans de trop nombreux cas, la cause du suicide est mise sur le compte de la famille alors même que ce sont le mal-être, la pression, la tension voire la dépression au travail qui sont à l’origine de la dégradation de la vie personnelle de l’agent.
Derrière ces chiffres, ce sont des hommes, des femmes, des enfants, des familles entières qui souffrent et qui ne cessent d’alerter les autorités depuis des années.
Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale