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LÉGISLATURE 15 - VOTE n° 134

L'amendement n° 280 de M. Lachaud après l'article 9 du projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme (première lecture).

REJETÉ
POUR 10
ABSTENTION 2
CONTRE 44

Résultat du vote

Les députés ont rejeté le 28 septembre 2017 l'amendement n° 280 de M. Lachaud après l'article 9 du projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme (première lecture).

Au total, 56 députés ont pris part au vote : 79 % ont voté contre, 18 % ont voté en faveur, et 4 % se sont abstenus.

Infos

Date 28 septembre 2017
Type de vote Amendement
Dossier Sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme

La position des groupes

POUR
Gauche démocrate et républicaine
La France insoumise
CONTRE
Les Républicains
Nouvelle Gauche
Les Constructifs : républicains, UDI, indépendants
La République en Marche
Mouvement Démocrate et apparentés

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Date 28 septembre 2017
Type de vote Amendement
Dossier Sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme

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L'auteur de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Bastien Lachaud

Bastien Lachaud

Seine-Saint-Denis (93)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

Par cet amendement, nous souhaitons donner une nouvelle dimension à la réserve de sécurité nationale (Article L. 2171‑1 du code de la défense) créée en 2010, et les droits des réservistes. Cette réserve est prévue pour renforcer les moyens mis en œuvre par les services de l’État, ou autre entité participant à une mission de service public.

Elle est notamment constituée des réservistes de la réserve opérationnelle militaire, de la réserve civile de la police nationale, de la réserve sanitaire, de la réserve civile pénitentiaire. Elle fait appel à des personnes disposant de compétences spécialisées, par exemple des professionnels de santé pour la réserve sanitaire, ou à des personnes qui peuvent donner un coup de main près de chez eux sans compétence particulière.

En l’état actuel du droit, et malgré l’intérêt général évident de l’existence de cette réserve de sécurité nationale, les autorisations d’absences des réservistes actifs salariés au titre de leurs activités dans la réserve ne sont ni généralisées, ni uniformisées en termes de durée.

Plus précisément, actuellement, l’autorisation, de droit, d’absence est de 5 jours pour les salariés réservistes de la réserve opérationnelle (article L. 3142‑89 du code du travail), 10 jours pour ceux de la réserve de sécurité civile (article L. 411‑13 du code de la sécurité intérieure), aucun jour pour ceux de la réserve sanitaire (article L. 3133‑3 du code de la santé publique) .

Dans les faits, les statistiques produites par le ministère de l’Intérieur et de la Défense constatent que la durée moyenne de jours effectués au titre de la réserve est de 20 à 30, ce qui implique que les réservistes ne peuvent effectuer leur mission que sur leurs temps de congés, alors que leur action relève de l’intérêt public. Il est à noter que l’amendement proposé constitue un ajustement réaliste, qui n’est pas maximaliste en termes de jours d’autorisation, puisque l’article L. 2171‑2 du code de la défense prévoit notamment que la durée d’emploi des réservistes ne peut excéder trente jours consécutifs.

Par cet amendement nous voulons ainsi unifier les dispositions portant sur l’activité des réservistes de la réserve de sécurité nationale et assurer que ceux-ci puissent honorer leur engagement, grâce à la généralisation d’une autorisation d’absence de 20 jours annuels accordés par leur employeur à cet effet.

Le I. modifie les dispositions relatives à la réserve opérationnelle, le II. celles relatives à la réserve civile de la police, le III celles relatives à la réserve sanitaire.

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

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