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LÉGISLATURE 15 - VOTE n° 135

L'amendement n° 53 de M. Larrivé avant l'article 10 du projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme (première lecture).

REJETÉ
POUR 13
ABSTENTION 4
CONTRE 42

Résultat du vote

Les députés ont rejeté le 28 septembre 2017 l'amendement n° 53 de M. Larrivé avant l'article 10 du projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme (première lecture).

Au total, 59 députés ont pris part au vote : 71 % ont voté contre, 22 % ont voté en faveur, et 7 % se sont abstenus.

Infos

Date 28 septembre 2017
Type de vote Amendement
Dossier Sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme

La position des groupes

POUR
Non inscrit
Les Républicains
Les Constructifs : républicains, UDI, indépendants
CONTRE
La France insoumise
La République en Marche
Mouvement Démocrate et apparentés

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Date 28 septembre 2017
Type de vote Amendement
Dossier Sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme

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L'auteur de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Guillaume Larrivé

Guillaume Larrivé

Yonne (89)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, la République française a rétabli des contrôles aux frontières terrestres ainsi qu’aux frontières aériennes internes à l’espace Schengen. Ce rétablissement temporaire se fonde sur l’article 25 du code frontières Schengen. Dans sa rédaction issue du règlement (UE) 2016/399 du Parlement et du Conseil du 9 mars 2016, cet article prévoit que la réintroduction temporaire du contrôle aux frontières intérieures dans des circonstances exceptionnelles ne peut excéder une durée de 2 ans.

Aussi, dans l’étude d’impact de ce projet de loi, le Gouvernement indique qu’il s’apprête à mettre fin à ce rétablissement temporaire des contrôles aux frontières intérieures. Il s’agirait, conformément à la recommandation n°2017‑820 du 12 mai 2017 de la Commission européenne, de favoriser le retour à des dispositifs de droit commun, sur le fondement de l’article 23 du code frontières Schengen. C’est l’objet principal de l’article 10 du projet de loi, qui modifie à cette fin l’article 78‑2 du code de procédure pénale, s’agissant du régime spécifique de contrôle d’identité dans les zones frontalières.

Il nous semble impératif de maintenir le régime dérogatoire qui avait été ouvert en 2015 – et, par conséquent, de ne pas suivre la recommandation de la Commission européenne.

C’est l’objet du présent amendement, qui prévoit que de tels contrôles seront maintenus pendant un an, et pourront être renouvelés par la loi.

Il appartient à la France, parallèlement, de négocier une modification du code Schengen : la limitation de deux ans, qui figure à l’article 25 du règlement règlement (UE) 2016/399 du 9 mars 2016, n’a aucun sens dès lors que la menace terroriste est toujours aussi élevée.

Tant que la France n’a pas gagné la guerre contre le terrorisme islamiste, des contrôles aux frontières systématiques doivent pouvoir être effectués souverainement.

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

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