Le sous-amendement n°323 de M. Vercarmer et le sous-amendement identique suivant à l'amendement n°44 de la commission des affaires sociales à l'article 8 du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 (nouvelle lecture).
REJETÉRésultat du vote
Les députés ont rejeté le 27 novembre 2018 le sous-amendement n°323 de M. Vercarmer et le sous-amendement identique suivant à l'amendement n°44 de la commission des affaires sociales à l'article 8 du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 (nouvelle lecture).
Au total, 124 députés ont pris part au vote : 52 % ont voté contre, 46 % ont voté en faveur, et 2 % se sont abstenus.
Infos
Date | 27 novembre 2018 | |
Type de vote | Sous-amendement | |
Dossier | Loi de financement de la sécurité sociale 2019 |
La position des groupes
Les votes des députés et des groupes
Exposé des motifs de l'amendement
L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.
Le Sénat a supprimé la suppression de la suppression du TO/DE (dispositif d’exonérations de charges pour les emplois saisonniers agricoles pour les travailleurs occasionnels et les demandeurs d’emploi)
Un amendement du rapporteur Olivier VERAN adopté en commission des affaires sociales en nouvelle lecture vise à rétablir le dispositif adopté en première lecture à l’assemblée nationale, à savoir une exonération totale jusqu’à 1,15 SMIC puis dégressive jusqu’à 1,6 SMIC pour l’année 2019 puis, à partir de 2020, une exonération totale jusqu’à 1,10 SMIC puis dégressive jusqu’à 1,6 SMIC.
Nous regrettons ce retour en arrière, qui aura comme conséquence un manque à gagner de 39 millions d’euros pour les agriculteurs et ce, pour la seule année 2019.
Alors que nos agriculteurs ont plus que jamais besoin d’une main d’œuvre compétitive, le maintien d’un plafond d’exonération totale à 1,15 SMIC aggravera les distorsions de concurrence et de compétitivité avec les autres pays producteurs. Dans un contexte de dumping social avéré avec nos concurrents européens, elle se traduira inévitablement par une hausse du travail illégal.
Nous considérons au contraire qu’il est urgent d’envoyer des signaux de soutien à notre agriculture, et particulièrement envers ces filières grandes pourvoyeuses de main d’œuvre que sont l’arboriculture, la viticulture, le maraichage, ou l’horticulture.
Le présent sous amendement vise donc à accorder un sursis à nos agriculteurs et prévoit un plafond d’exonération total en 2019 à 1,25 SMIC.
Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale