L'amendement n° 62 de Mme Panot et les amendements identiques suivants à l'article premier du projet de loi relatif aux conditions de mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques en cas de danger sanitaire pour les betteraves sucrières (première lecture).
REJETÉRésultat du vote
Les députés ont rejeté le 05 octobre 2020 l'amendement n° 62 de Mme Panot et les amendements identiques suivants à l'article premier du projet de loi relatif aux conditions de mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques en cas de danger sanitaire pour les betteraves sucrières (première lecture).
Au total, 119 députés ont pris part au vote : 74 % ont voté contre, 22 % ont voté en faveur, et 4 % se sont abstenus.
Infos
Date | 05 octobre 2020 | |
Type de vote | Amendement | |
Dossier | Mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques en cas de danger sanitaire |
La position des groupes
Les votes des députés et des groupes
Exposé des motifs de l'amendement
L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.
"Avec la proposition de dérogations temporaires, le gouvernement prouve une nouvelle fois son incapacité à voir le long terme et à trouver des solutions structurelles. Pour sauver l'agriculture, il ne faut absolument pas poursuivre l'usage de pesticides dangereux, mais bien changer notre modèle de production, en planifiant la sortie de l'agro-industriel.
Le modèle agro-industriel est à l’origine de 70% de l’appauvrissement de la biodiversité terrestre, de 52% de la dégradation des sols. Ainsi, sur les 6 000 espèces végétales cultivées dans le monde, neuf fournissent deux-tiers de la production alimentaire mondiale. En clair, l’agro-industrie fabrique elle-même les conditions propices à sa destruction : l’appauvrissement du vivant par la monoculture à grand renfort de pesticides et les bouleversements climatiques créent un terreau favorable aux maladies et ravageurs. L'agro-industrie tue le vivant et broie les agriculteurs. Plus 20% d’entre eux vivent actuellement sous le seuil de pauvreté, nombreux sont ceux qui sont malades des pesticides. Les suicides se multiplient.
La priorité est donc de basculer vers un modèle durable, respectueux des sols et du vivant, et pour cela les solutions et les alternatives existent."
Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale