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LÉGISLATURE 15 - VOTE n° 3049

L'amendement n° 877 de M. Ruffin à l'article 33 et État B de la seconde partie du projet de loi de finances pour 2021 (première lecture) - Mission Plan de relance.

REJETÉ
POUR 13
ABSTENTION 6
CONTRE 77

Résultat du vote

Les députés ont rejeté le 26 octobre 2020 l'amendement n° 877 de M. Ruffin à l'article 33 et État B de la seconde partie du projet de loi de finances pour 2021 (première lecture) - Mission Plan de relance.

Au total, 96 députés ont pris part au vote : 80 % ont voté contre, 14 % ont voté en faveur, et 6 % se sont abstenus.

Infos

Date 26 octobre 2020
Type de vote Amendement
Dossier Projet de loi de finances pour 2021

La position des groupes

POUR
Non inscrit
Libertés et Territoires
Socialistes et apparentés
Gauche démocrate et républicaine
La France insoumise
CONTRE
Les Républicains
Agir ensemble
La République en Marche
Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés

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Date 26 octobre 2020
Type de vote Amendement
Dossier Projet de loi de finances pour 2021

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L'auteur de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

François Ruffin

François Ruffin

Somme (80)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

« Le plan social est tellement délirant, on ne croyait même pas que ça pouvait exister, témoigne Maître Ducrocq, avocat de la CFDT 3A. Pour le congé de reclassement, ils proposent quatre mois, à 65 % du salaire. Aussi bas, c’est du jamais vu ! »

 
Ça, dans une filière prospère depuis trente ans, avec un Etat qui lâche des milliards. Et alors qu’Airbus signe des « Chartes » de bon comportement à l’endroit de ses sous-traitants. C’est une honte.

 
Nous demandons que ces plans ne se règlent pas, en bilatéral, entre patrons et syndicats du sous-traitant. L'Etat, faute d'avoir su faire le nécessaire pour empêcher les plans sociaux, ne peut pas aussi déserter ces négociations. Et à vrai dire, nous posons ce principe : les salariés des sous-traitants devraient partir dans les mêmes conditions, avec les mêmes droits, que les salariés licenciés par Airbus.


En ce sens, cet amendement d'appel vise à assurer le financement d'a minima deux ans de congés de reclassement garantis par l’État pour les salariés de ce secteur sinistré.

 
Cet amendement, nous le déposons à contre-coeur, dans l'urgence, pour sauver ce qui reste à sauver pour les salariés confrontés immédiatement aux plans sociaux dans le secteur. Il est, en soi, un amendement de repli, qui appelle au bon sens au-delà des clivages politiques qui nous opposent sur le bien-fondé de ces plans sociaux, auxquels nous nous opposons.


Ainsi, le présent amendement vise à diminuer au sein de la mission « Plan de relance », 600 millions d’euros de crédits AE et CP de l’action 01 « financement des entreprises » du programme 363 « Compétitivité » afin d'ouvrir, en conséquence, 600 millions d’euros AE et CP pour l’action 01 « Sauvegarde de l’emploi » du programme 364 « Cohésion » à cette fin. Les règles de recevabilité nous obligent à gager via un transfert de crédits provenant d'un autre programme de la mission.

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

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