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LÉGISLATURE 15 - VOTE n° 3463

L'amendement n° 371 de M. Ravier après l'article unique du projet de loi constitutionnelle complétant l'article 1er de la Constitution et relatif à la préservation de l'environnement (première lecture).

REJETÉ
POUR 12
ABSTENTION 1
CONTRE 34

Résultat du vote

Les députés ont rejeté le 10 mars 2021 l'amendement n° 371 de M. Ravier après l'article unique du projet de loi constitutionnelle complétant l'article 1er de la Constitution et relatif à la préservation de l'environnement (première lecture).

Au total, 47 députés ont pris part au vote : 72 % ont voté contre, 26 % ont voté en faveur, et 2 % se sont abstenus.

Infos

Date 10 mars 2021
Type de vote Amendement
Dossier Compléter l’article 1er de la Constitution et relatif à la préservation de l’environnement

La position des groupes

POUR
Non inscrit
Les Républicains
Socialistes et apparentés
Libertés et Territoires
CONTRE
La République en Marche
Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés

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Date 10 mars 2021
Type de vote Amendement
Dossier Compléter l’article 1er de la Constitution et relatif à la préservation de l’environnement

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L'auteur de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Julien Ravier

Julien Ravier

Bouches-du-Rhône (13)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

Cet amendement vise, dans le cadre des droits de l’Homme protégés par les textes constitutionnels, à inscrire dans la Constitution l’interdiction de négation, d’apologie, de minoration ou de banalisation de crimes contre l’humanité, crimes de guerre et génocides reconnus par la Républiques.

 Cet amendement fait suite à la décision cadre 2008/913/JAI du Conseil de l’Union Européenne, relative à la lutte contre le racisme et à la négation des crimes contre l’humanité et génocides. Cet amendement s’appuie également sur la loi de 1880 relative à la liberté de la presse, condamnant la négation, la minoration et la banalisation de façon outrancière des crimes de guerre.

 De plus, la République pénalise déjà la négation de certains crimes, comme c’est le cas au travers de la loi Gayssot de 1990, relative à la Shoah. D’autres crimes quant à eux sont aussi reconnus, comme pour le génocide arménien au travers de la loi de 2001. Pourtant, bien que reconnus par la République, la négation de ces crimes n’est pas pénalisée.

Cela entraine une souffrance pour une partie de la population française concernée, tout en permettant encore aujourd’hui à certains de nier en toute impunité des faits historiques graves, avérés et reconnus.

 Cet amendement permet ainsi, sans distinction, d’interdire la négation, d’apologie, la minoration ou la banalisation de tout crime ou génocide reconnus. Ne pas pénaliser ces faits, revient à faire tomber dans l’oubli la mémoire d’une partie de la population française.

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

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