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LÉGISLATURE 15 - VOTE n° 4173

Le sous-amendement n° 34 de M. de Courson à l'amendement n° 7 de la commission des finances à l'article 12 du projet de loi de finances rectificative pour 2021 (nouvelle lecture).

REJETÉ
POUR 16
ABSTENTION 3
CONTRE 45

Résultat du vote

Les députés ont rejeté le 23 novembre 2021 le sous-amendement n° 34 de M. de Courson à l'amendement n° 7 de la commission des finances à l'article 12 du projet de loi de finances rectificative pour 2021 (nouvelle lecture).

Au total, 64 députés ont pris part au vote : 70 % ont voté contre, 25 % ont voté en faveur, et 5 % se sont abstenus.

Infos

Date 23 novembre 2021
Type de vote Sous-amendement
Dossier Projet de loi de finances rectificative pour 2021

La position des groupes

POUR
Non inscrit
Libertés et Territoires
Socialistes et apparentés
Les Républicains
Gauche démocrate et républicaine
CONTRE
Agir ensemble
La République en Marche
UDI et Indépendants
Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés

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Date 23 novembre 2021
Type de vote Sous-amendement
Dossier Projet de loi de finances rectificative pour 2021

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L'auteur de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Charles de Courson

Charles de Courson

Marne (51)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

L’objet de ce sous-amendement est de limiter les effets d’aubaine liés à l’aide de 100 euros proposée par le Gouvernement

Actuellement le dispositif se limite à se fonder sur les revenus d’une personne seule.

Ainsi l’époux ou l’épouse d’une personne particulièrement aisée, sans être dans une situation de vulnérabilité, pourrait bénéficier de cette aide, alors qu’un salarié dont le revenu mensuel net dépasserait de peu la limite de 2 000 euros serait exclu.  

Pour pallier ce manque, il est proposé de demander au Gouvernement de prendre en compte le niveau de vie du foyer fiscal dans son ensemble afin qu’au-delà d’un certain niveau de revenus il ne soit plus possible de percevoir l’indemnité inflation. 

Ce sous-amendement vise donc à s’assurer que cette indemnité soit convenablement calibrée pour atteindre son objectif premier : aider les plus précaires.

Enfin, il est à souligner que les comparaisons réalisées en première lecture avec le débat sur la déconjugalisation de l'AAH ne sont pas pertinents. Outre la situation particulière dans laquelle sont placées les personnes en situation de handicap dans notre société, il est à relever que l'indemnité inflation constitue une aide exceptionnelle et temporaire qui à vocation à lutter contre une hausse des prix, a contrario, l'AAH est une allocation. Toute comparaison manque donc en pertinence.

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

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