L'amendement n° 3019 (2ème rect.) de M. François-Michel Lambert après l'article 1er B du projet de loi d'orientation des mobilités (première lecture).
REJETÉRésultat du vote
Les députés ont rejeté le 13 juin 2019 l'amendement n° 3019 (2ème rect.) de M. François-Michel Lambert après l'article 1er B du projet de loi d'orientation des mobilités (première lecture).
Au total, 40 députés ont pris part au vote : 78 % ont voté contre, 18 % ont voté en faveur, et 5 % se sont abstenus.
La position des groupes
Les votes des députés et des groupes
Exposé des motifs de l'amendement
L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.
Le présent amendement, dans une approche innovante et écologique au service de la transition énergétique et du report modal, vise à instaurer le principe d’une contribution à la charge des donneurs d’ordre en matière de transports (les « chargeurs ») en fonction du volume d’émission de CO2 des prestations de transports utilisées.
Innovante, car cette contribution n’impactera pas les transporteurs qui sont des exécutants. Ecologique, car cette contribution incitera les décideurs à prendre en compte le volume d’émissions de CO2 des différents modes de transports qui s’offrent à eux et à s’efforcer de réduire leurs émissions polluantes.
Cette contribution permettra de réduire l’impact du transport sur l’environnement et d’organiser le dispositif national de calcul et d’agrégation des émissions de gaz à effet de serre qui s’impose aux transporteurs depuis le 1er octobre 2013.
S’insérant dans le code des transports tel que modifié par la loi du 17 août 2015 dite « de transition énergétique », le niveau de cette contribution pourra être fixé par le pouvoir réglementaire, le cas échéant à un taux de l’ordre du niveau fixé par les certificats d’économie d’énergie, ce qui permettra d’abonder le budget de l’État (ou l’Agence de financement des infrastructures de transport de France si le Gouvernement fait le choix d’une redevance) à une hauteur suffisante pour le financement de la programmation des infrastructures de transport.
Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale