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LÉGISLATURE 16 - VOTE n° 1131

L'amendement n° 17 de Mme Lavalette après l'article premier de la proposition de loi relative à la prévention de l'exposition excessive des enfants aux écrans (première lecture).

REJETÉ
POUR 32
ABSTENTION 0
CONTRE 60

Résultat du vote

Les députés ont rejeté le 07 mars 2023 l'amendement n° 17 de Mme Lavalette après l'article premier de la proposition de loi relative à la prévention de l'exposition excessive des enfants aux écrans (première lecture).

Au total, 92 députés ont pris part au vote : 65 % ont voté contre, 35 % ont voté en faveur, et 0 % se sont abstenus.

Infos

Date 07 mars 2023
Type de vote Amendement
Dossier Prévention de l'exposition excessive des enfants aux écrans

La position des groupes

POUR
Rassemblement National
Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires
CONTRE
Démocrate (MoDem et Indépendants)
Horizons et apparentés
Renaissance

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Date 07 mars 2023
Type de vote Amendement
Dossier Prévention de l'exposition excessive des enfants aux écrans

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L'auteure de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Laure Lavalette

Laure Lavalette

Var (83)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

Cet amendement vise à intégrer pleinement à l’information et l’éducation à l’alimentation dispensées dans les établissements d’enseignement scolaire la question du lien entre utilisation des écrans et obésité. 

Dans son rapport de novembre 2020 sur l’inactivité physique et la sédentarité chez les jeunes, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) entame son propos en alertant sur le fait que « Pour être en bonne santé, il est essentiel de pratiquer des activités physiques – sport, marche, jeux… - et de limiter les temps de sédentarité devant les écrans. »

Si le lien entre obésité et sédentarité n’est plus à prouver, les politiques publiques doivent se saisir de la question des écrans sur la santé nutritionnelle des enfants.

L’étude menée par l’Institut de Barcelone et dont les résultats ont été publiés dans la revue Pediatric Obesity montre que les enfants les plus exposés aux écrans à quatre ans ont un risque accru de surpoids, d’obésité et de syndrome métabolique à l’âge de sept ans. 

Les écrans sont non seulement la cause d’une grande sédentarité mais poussent au grignotage, à la consommation de « malbouffe » et au manque de sommeil. Tout cela a une incidence sur l’obésité infantile. 

Cette question serait abordée, par exemple, dans le cadre de « la création d’un environnement favorable au respect des recommandations nutritionnelles » prévue à l’article L3231‑1 du code de la santé publique encadrant le le programme national relatif à la nutrition et à la santé élaboré tous les cinq ans par le Gouvernement. 

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

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