Soutenez-nous !
LÉGISLATURE 16 - VOTE n° 2998

L'amendement n° 948 de Mme Fiat à l'article 11 de la proposition de loi portant mesures pour bâtir la société du bien vieillir en France (première lecture).

REJETÉ
POUR 11
ABSTENTION 0
CONTRE 76

Résultat du vote

Les députés ont rejeté le 20 novembre 2023 l'amendement n° 948 de Mme Fiat à l'article 11 de la proposition de loi portant mesures pour bâtir la société du bien vieillir en France (première lecture).

Au total, 87 députés ont pris part au vote : 87 % ont voté contre, 13 % ont voté en faveur, et 0 % se sont abstenus.

Infos

Date 20 novembre 2023
Type de vote Amendement
Dossier Mesures pour bâtir la société du bien vieillir en France

La position des groupes

POUR
La France insoumise - NUPES
CONTRE
Horizons et apparentés
Les Républicains
Rassemblement National
Renaissance
Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires
Gauche démocrate et républicaine - NUPES
Démocrate (MoDem et Indépendants)
Socialistes et apparentés

Infos

Date 20 novembre 2023
Type de vote Amendement
Dossier Mesures pour bâtir la société du bien vieillir en France

En savoir plus

L'auteure de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Caroline Fiat

Caroline Fiat

Meurthe-et-Moselle (54)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

Par cet amendement, nous demandons la suppression de l'article 11.

Cet article permet l'ouverture du forfait soins des établissements et services médico-sociaux pour personnes âgées aux actions de prévention contre la perte d'autonomie, qui dépendent plutôt d'ordinaire du forfait dépendance.
Si le mode de financement des établissements est à repenser, nous pronons un mode de financement en fonction des besoins plutôt que des objectifs de dépense. Le transfert d'un forfait à l'autre de postes de dépense ne changera pas ni n'augmentera l'assiette globale des établissements et services médico-sociaux.

Pour rappel, le forfait soins finance le personnel soignant et les équipements médicaux, soit les dépenses médicales réelles (25 % des charges totales de l’EHPAD) et le forfait dépendance se charge des prestations d'aide et de surveillance. Ces deux forfaits sont respectivement financés à 100% (soins) et à 70% (dépendance) par les administrations publiques.

Ce système comporte déjà des imperfections, que cet article viendrait renforcer, puisque de nombreux postes sont financés sur deux sections, et certaines affectations de postes sont non-pertinentes.
En effet, ouvrir le forfait soins aux activités de prévention et de lutte contre la perte d’autonomie serait un nouveau chevauchement. Ces calculs de boutiquiers ne répondent pas aux besoins de réforme des méthodes de financement du secteur de la dépendance.

Le rapport Fiat-Iborra préconisait quant à lui de « transférer certains postes aujourd’hui financés par le résident sur la section « hébergement » vers les sections qui bénéficient de financements publics ». Il nous semble que l’hébergement adapté est un véritable enjeu du vieillissement de la population. Malgré les aides en place, le reste à charge demeure bien souvent trop élevé. Comment justifier le fléchage des financements publics impulsé par cet article ? Pour toutes ces raisons, nous en demandons la suppression.

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

En savoir plus