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LÉGISLATURE 16 - VOTE n° 821

L'amendement n° 742 de M. Schellenberger après l'article 28 du projet de loi relatif à l'accélération de la production d'énergies renouvelables (première lecture).

REJETÉ
POUR 11
ABSTENTION 3
CONTRE 49

Résultat du vote

Les députés ont rejeté le 15 décembre 2022 l'amendement n° 742 de M. Schellenberger après l'article 28 du projet de loi relatif à l'accélération de la production d'énergies renouvelables (première lecture).

Au total, 63 députés ont pris part au vote : 78 % ont voté contre, 17 % ont voté en faveur, et 5 % se sont abstenus.

Infos

Date 15 décembre 2022
Type de vote Amendement
Dossier Projet de loi relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables

La position des groupes

POUR
Les Républicains
Rassemblement National
CONTRE
Horizons et apparentés
Renaissance
Écologiste - NUPES
Démocrate (MoDem et Indépendants)
Socialistes et apparentés - NUPES

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Date 15 décembre 2022
Type de vote Amendement
Dossier Projet de loi relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables

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L'auteur de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Raphaël Schellenberger

Raphaël Schellenberger

Haut-Rhin (68)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

En France, la politique énergétique n’est pas arbitrée en fonction de nos besoins ou de leur augmentation mais selon le calendrier de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie. En l’espèce, la PPE votée par la majorité LAREM en 2019 nous contraint à un mix énergétique dont la production issue de la filière nucléaire ne doit pas dépasser 50% de la production énergétique totale. Au-delà de ce chiffre arbitraire, cette loi de programmation engage le Gouvernement à fermer avant 2035 quatorze réacteurs nucléaires.
 
Décidée au Ministère de la Transition Énergétique (ex Ministère de la Transition Écologique), notre politique énergétique est idéologique et non pragmatique. La conséquence directe, c’est la disjonction qui existe entre nos besoins réels en énergie (qui vont augmenter) et la volonté de changer radicalement nos moyens de production en stoppant le nucléaire, ceci en un temps record. Force est de constater que nous arrivons désormais au point de bascule car cette politique est intenable.
 
Face à l’explosion des prix de l’énergie, face à la période hivernale, face à l’augmentation de nos besoins en électricité et face à un risque très élevé de « black-out », le Gouvernement a dû adapter sa feuille de route avec de nouvelles injonctions (chauffage à 19 degrés, recours au télétravail, création d’ambassadeurs de la sobriété…). RTE vient de tirer la sonnette d’alarme pour le mois de janvier où les tensions en approvisionnement seront grandes. Les cols roulés ne suffiront pas. Les risques de coupures sont réels et toucheraient en premier lieu les particuliers.
 
Dans tous les cas, et même si nous vivons un hiver clément, les restrictions seront la règle.
 
Pour mettre un terme à cette cacophonie et parce que l’énergie est un sujet à dimension stratégique, il faudrait que la politique énergétique de la France soit intégrée au Ministère en charge de l’Industrie. La politique énergétique serait ainsi décidée en fonction de nos besoins industriels réels. De plus, cette politique ne souffrirait plus des changements successifs de ministres de l’écologie (nous avons connu 10 ministres depuis 2012) ni des excès de chacun.
 
La politique énergétique demande du temps, une prospection et de la stabilité.
 
Cet amendement vise à étudier l’opportunité d’attribuer au Ministère en charge de l’industrie la compétence de la politique énergétique du pays.

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

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