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LÉGISLATURE 16 - VOTE n° 3266

L'amendement n° 67 de Mme Chikirou à l'article premier de la proposition de loi visant à reconnaître les métiers de la médiation sociale (première lecture).

REJETÉ
POUR 23
ABSTENTION 12
CONTRE 44

Résultat du vote

Les députés ont rejeté le 29 janvier 2024 l'amendement n° 67 de Mme Chikirou à l'article premier de la proposition de loi visant à reconnaître les métiers de la médiation sociale (première lecture).

Au total, 79 députés ont pris part au vote : 56 % ont voté contre, 29 % ont voté en faveur, et 15 % se sont abstenus.

Infos

Date 29 janvier 2024
Type de vote Amendement
Dossier Reconnaître les métiers de la médiation sociale

La position des groupes

POUR
La France insoumise - NUPES
Gauche démocrate et républicaine - NUPES
Écologiste - NUPES
Socialistes et apparentés
CONTRE
Démocrate (MoDem et Indépendants)
Les Républicains
Horizons et apparentés
Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires
Renaissance

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Date 29 janvier 2024
Type de vote Amendement
Dossier Reconnaître les métiers de la médiation sociale

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L'auteure de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Sophia Chikirou

Sophia Chikirou

Paris (75)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

Cet amendement rédactionnel des député.es membres du groupe LFI-Nupes vise à préciser que la conclusion de contrats pluriannuels et la création de référentiels de compétences et de formation encadrent les activités des personnes exerçant des activités de médiation sociale à titre professionnel. 

Il est nécessaire de donner un cadre légal et un statut au métier de médiateur social, et de reconnaître l’utilité sociale des pratiques professionnelles afférentes : cette initiative parlementaire visant à conforter la médiation sociale dite “formelle”, c’est à dire lorsqu’un acteur institutionnel saisit officiellement une structure de médiation, est donc bienvenue. 

Cependant, la médiation sociale peut être également informelle, lorsqu’il s’agit d’intervenir sans saisine particulière. Tout un chacun peut être amené à être médiateur, entre deux enfants, deux collègues ou deux voisins : c’est la médiation telle qu’elle a toujours existé et qui regroupe toutes les initiatives spontanées des citoyens et de nos entourages. 

Au-delà du conflit, les médiateurs sociaux partagent avec la médiation informelle, l’activité de création et de réparation du lien social. Dans de nombreux quartiers, des personnes s’engagent de façon bénévole pour mener des actions de médiation informelle : c’est le cas de Khady Mané, mère de trois enfants et habitante du “quartier de la Banane” dans le 20e arrondissement de Paris, qui mène avec son association un combat contre les rixes entre adolescents. 

Si cet amendement de précision rédactionnelle s’inscrit dans l’ambition d’une reconnaissance professionnelle portée par le présent texte, il est aussi une façon de rendre hommage à ces engagements. 

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

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