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LÉGISLATURE 15 - VOTE n° 390

L'amendement de suppression n°1 de M. Bazin et les amendements identiques suivants à l'article premier du projet de loi relatif à l'élection des représentants au Parlement européen (première lecture).

REJETÉ
POUR 40
ABSTENTION 0
CONTRE 100

Résultat du vote

Les députés ont rejeté le 13 février 2018 l'amendement de suppression n°1 de M. Bazin et les amendements identiques suivants à l'article premier du projet de loi relatif à l'élection des représentants au Parlement européen (première lecture).

Au total, 140 députés ont pris part au vote : 71 % ont voté contre, 29 % ont voté en faveur, et 0 % se sont abstenus.

Infos

Date 13 février 2018
Type de vote Amendement
Dossier Election des représentants au Parlement européen

La position des groupes

POUR
Non inscrit
Les Républicains
CONTRE
Nouvelle Gauche
Mouvement Démocrate et apparentés
Gauche démocrate et républicaine
UDI, Agir et Indépendants
La République en Marche
La France insoumise

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Certains votes peuvent être compliqués à comprendre. Comment savoir à quoi correspond un article dans un projet de loi ? Comment connaître le contenu de tel amendement ?

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Date 13 février 2018
Type de vote Amendement
Dossier Election des représentants au Parlement européen

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L'auteur de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Thibault Bazin

Thibault Bazin

Meurthe-et-Moselle (54)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

La loi n° 2003‑327 du 11 avril 2003 relative à l’élection des conseillers régionaux et des représentants au Parlement européen ainsi qu’à l’aide publique aux partis politiques a organisé le territoire national en huit circonscriptions interrégionales, afin de rapprocher les élus au Parlement européen des électeurs et de favoriser la participation électorale.

Il s’agissait donc de pallier au défaut du scrutin national accusé, à juste titre, d’avoir des députés européens « hors sol », qui n’allaient pas sur le terrain ensuite pour expliquer les décisions européennes à nos concitoyens, qui permettait aux partis politiques de placer leurs apparatchiks éloignés de tout ancrage territorial.

Or ce projet de loi, prétextant que les buts de la loi de 2003, n’ont pas été atteints propose de revenir en arrière.

Nous savons tous que des motivations politiques et partisanes se cachent derrière ce projet.

On ne peut prétendre que la baisse de la participation soit liée au changement de scrutin, il y a une baisse de la participation à toutes les élections.

On ne peut prétendre non plus que les élus européens ne soient pas plus connus aujourd’hui qu’hier. L’exposé des motifs stipule « Un grand nombre de citoyens ignore encore ainsi le nom de ses représentants au Parlement européen ». Cet argument ne peut être retenu sachant « qu’un grand nombre de citoyens ignore » aussi quel est son conseiller ou ses conseillers départementaux ou son député.

La réforme mettra fin à l’ancrage territorial actuel des députés européens au sein des régions dont les spécificités géographiques, économiques, sociales, environnementales ne sont pas les mêmes d’un territoire à l’autre.

Ce projet de loi est, une fois de plus, l’illustration de la recentralisation opérée ces derniers mois, du parisianisme. Il faut au contraire redonner du poids à nos territoires, à nos régions et le but de ce projet de loi est à l’opposé de cette démarche.

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

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