L'amendement n° 351 de M. Meurin à l'article 1er D du projet de loi relatif à l'accélération des procédures lièes à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes (première lecture).
REJETÉRésultat du vote
Les députés ont rejeté le 14 mars 2023 l'amendement n° 351 de M. Meurin à l'article 1er D du projet de loi relatif à l'accélération des procédures lièes à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes (première lecture).
Au total, 120 députés ont pris part au vote : 68 % ont voté contre, 32 % ont voté en faveur, et 0 % se sont abstenus.
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Exposé des motifs de l'amendement
L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.
Cet amendement vise à engager une réflexion gouvernementale sur la nécessité de rajeunir notre parc de centrales nucléaires par une construction supérieure à quatorze réacteurs.
Les réacteurs nucléaires en France se répartissent comme suit :
- depuis les années 1970 : trois réacteurs au Bugey
- depuis les années 1980 : 43 réacteurs (six à Gravelines, quatre à Palle, deux à Flamanville, deux à Cattenom, deux à Nagent-sur-Seine, deux à Saint-Laurent-des-Eaux, quatre à Dampierre-en-Burly, quatre à Chinon, deux à Belleville, quatre à Blayais, deux à Saint-Alban, quatre à Cruas-Meysse et quatre à Tricastin)
- depuis les années 1990 et 2000 : dix réacteurs (deux à Chooz, deux à Penly, deux à Cattenom, deux à Civaux, deux à Golfech).
L'âge moyen de nos réacteurs est de trente-sept ans. La politique actuelle envisage de les prolonger à cinquante, voire soixante ans. S'il est à souhaiter que tous ces réacteurs puissent être maintenus, tous ne le seront peut être pas. Or, une centrale nucléaire met du temps à être construite.
Aussi, il convient de veiller dès maintenant au rajeunissement de notre parc nucléaire. Quatorze nouveaux réacteurs ne seront pas suffisants pour remplacer les cinquante-six réacteurs actuellement répartis sur le territoire, surtout avec les augmentations en électricité prévues dans les années à venir.
Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale