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LÉGISLATURE 16 - VOTE n° 516

L'amendement n° 194 de M. Mickaël Bouloux et l'amendement identique suivant avant l'article 1 du projet de loi de finances rectificative pour 2022 (première lecture).

REJETÉ
POUR 20
ABSTENTION 39
CONTRE 115

Résultat du vote

Les députés ont rejeté le 07 novembre 2022 l'amendement n° 194 de M. Mickaël Bouloux et l'amendement identique suivant avant l'article 1 du projet de loi de finances rectificative pour 2022 (première lecture).

Au total, 174 députés ont pris part au vote : 66 % ont voté contre, 11 % ont voté en faveur, et 22 % se sont abstenus.

Infos

Date 07 novembre 2022
Type de vote Amendement
Dossier Projet de loi de finances rectificative pour 2022

La position des groupes

POUR
La France insoumise - NUPES
Gauche démocrate et républicaine - NUPES
Écologiste - NUPES
Socialistes et apparentés - NUPES
CONTRE
Horizons et apparentés
Les Républicains
Renaissance
Démocrate (MoDem et Indépendants)

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Date 07 novembre 2022
Type de vote Amendement
Dossier Projet de loi de finances rectificative pour 2022

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L'auteur de l'amendement

Un amendement est un texte, déposé par un ou plusieurs députés, qui vise à modifier un projet ou une proposition de loi. Il y a un auteur principal, mais un amendement peut être cosigné par plusieurs députés.

Mickaël Bouloux

Mickaël Bouloux

Ille-et-Vilaine (35)

Les votes des députés et des groupes

Exposé des motifs de l'amendement

L'objectif d'un amendement est de modifier ou d'ajouter une mesure d'un projet ou d'une proposition de loi. Le ou les députés qui rédigent l'amendement écrivent également un exposé des motifs.

Cet amendement des députés Socialistes et apparentés vise à revenir sur la baisse des impôts de production votée en loi de finances pour 2021, qui ne consiste qu’en un cadeau aux grandes entreprises polluantes, sans lien avec la crise et sans aucune garantie d’un effet positif sur l’investissement.

Dans une note publiée début juillet 2020, le Conseil d’analyse économique, rattaché à Matignon, montre que les trois premiers secteurs les plus favorisés par la baisse des impôts de production sont, dans l’ordre : la production d’électricité et de gaz, les industries extractives et la finance !

En effet, la CVAE comporte un barème progressif et ne s’applique qu’aux entreprises dont le chiffre d'affaires dépasse 500 millions d'euros. Thomas Courbe, à la tête de la direction générale des entreprises de Bercy, s'est félicité : un cinquième du gain de la réforme devrait revenir aux TPE et PME... ce qui signifie surtout que 80% de la réforme devrait revenir aux autres entreprises.

Par ailleurs, plus l'entreprise est grande, plus le cadeau est généreux. Pour les PME concernées, le montant de l’impôt ne s’élève souvent qu’à 250€, alors que le gain moyen de la baisse déjà introduite en 2021 est de 9,1 millions d'euros pour les grandes entreprises.

Cette baisse d’impôts n’est qu’un cadeau sans contreparties aux grandes entreprises. On rappellera utilement que si le niveau des impôts de production est plus élevé qu’ailleurs en France, c'est parce que la France opère une répartition : notre pays est aussi en tête en Europe pour les subventions à la production !

Source : Amendement sur le site de l'Assemblée nationale

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